mercredi 30 décembre 2009

Pucón & Valdívia & El Bolsòn & 2010

Bonne annèe 2010!
Boldog ès bèkès Ùj Èvet kìvànunk mindenkinek!

Mèmento depuis le dernier post: aprés la région des lacs... voici la région des lacs côté chilien, mais autant dire la région des pluies. Si on avait un doute, maintenant on n'en a plus: les nuages gorgés d'eau du Pacifique se bloquent á l'ouest de la Cordillère, et le ciel coule littéralement, nos fringues aussi, jusqu'au fond du sac, tout dégouline d'eau... Ah c'est le bonheur. La population locale est amphibie, elle se ballade sans se soucier des gouttes, c'est l'adaptation darwinienne.
D'abord Pucón: on va de surprises en surprises depuis qu'on a traversé la frontière. C'est bondé de backpackers, de touristes, de restos chers et branchés, d'hotels chers, il n'y a rien d'authentique. On y est venus juste pour grimper sur le Villarica, un volcan actif, histoire de voir de la lave en fusion, mais: c'est très cher avec agence (10 fois plus que sans)... et sans agence il te faut une accréditation d'alpinisme de ton pays d'origine (du jamais vu) et il n'y a plus de lave en fusion de toute façon. En gros, il te faut soit de la paperasse, soit une liasse de billets).Ma prèsence au Chili a au moins servi pour une consultation de médecine générale á une Allemande, que j'ai fini par envoyer á l'hopital pour une échographie. Il n'y a pas de photos sympas de cette règion vu qu'il pleuvait tout le temps.

On est partis de Pucón, et par hasard, au gré des connexions de bus, on a atterri á Valdívia. Des trombes d'eau égalemement, mais un cinéma sympa, avec le film Avatar au programme histoire de récupérer l'ambiance morose de la journée. Valdívia a aussi un petit port de pêche, et avec le retour du soleil, c'était un vrai plaisir: étals de bestioles bizarres, de moules géantes, et de lobos marinos (des lions de mer austral) guettant les morceaux qui tombent de la table de découpe. Voir sur picasa pour les photos qui feraient pâlir le capitaine Némo..
Puis retour en Argentine, à El Bolsòn, où nous avons fêté
l'arrivèe de 2010 en compagnie d'autres touristes et des farfadets bensûr (ils sont très farfadets par ici, comme on dit:-)
Bises à tous, Rèka et Nico du pays des lutins

Kedves olvasòk,

Chilèn hamar tùlestünk, csorog az èg, àllandòan esik. A Csendes òceànról itt szakad ki az ég, a hegyek innensö oldalàn. Pucòn nagyon tùrisztikus vàros, csak a Villarica vulkànèrt mentünk arra, de kiderült hogy Chilèben ha egyedül akar màszkàlni az ember, akkor vagy egy marèk pènzzel àllìrt elö vagy egy papìrkàval, ami bizonyìtja hogy van tapasztalata a hegyekben. Üzlet az egèsz, felhàborodik az ember ilyenkor, Argentinàban szabadabb a hozzàfèrhetösèg a termèszethez. Szerencsére ùgysem vesztettünk sokat: a láva most pihen, nem vicsorog a piros izzó színeiben. Egy èrtelme azèrt volt a pucòni megszàllàsnak: segìtettem egy Nèmet lànyon, akinek trombòzisa volt... a chilei doki elnèzte.
Átbuszoztunk Valdívia városba. Ott is csorgott az ég, de hasznosítottuk a várost egy jó mozival: az Avatar mesefilmmel, hangulatos, szép film. Valdíviàban van egy gazdag halpiac is. Minden tengeriherkentyü talàlható, azt sem lehet tudni hogy fut-e, csúszik-e, màszik-e, vagy csak alga. A képeket a Picasa-n lehet megpillantani. Némo kapitàny is meglepödne, mik talàlhatók ott. S visszajövénk Argentinàba, Szilveszterre, El Bolsón vàrosba. Törpék, szellemek, túndérek vàrosa, garantàljàk a helybeliek hogy léteznek, s látták öket:-)
Puszilunk mindenkit, és köszönjük az elsö magyar hozzàszólàst a blogon!
Réka, Miki



Región X

vendredi 25 décembre 2009

Navidad

BOLDOG KARÀCSONYT - JOYEUX NOËL.


Il y a en Argentine des gens capables de guérir les maux de tête et les crises au foie juste sur un coup de fil. Ces gens s'appellent les curador. Tout les Argentins ont dans leurs relations un curador qu'ils appellent pour guérir leurs propres maux de tête ou ceux de leur entourage. Le curador dit ensuite une incantation et le mal passe. Tout le monde a régulièrement recours aux services d'un curador, y compris les médecins. Et pour devenir soi-même un jeune curador, il faut qu'un vieux curador écrive sur une feuille les mots de l'incantation. Et il faut lire et retenir la formule le 24 décembre, à minuit pile, pas avant, pas après.

mercredi 23 décembre 2009

Le pari Lacar

Le pari Lacar
Si j'aurais su j'aurais po v'nu.

Quatre jours, trois nuits pour faire le tour du Lacar, sans aucun contact avec l'extérieur, en autonomie totale. Seuls face à la nature. Voilà le pari que nous nous étions fixé.
Le Lacar, en plus d'être l'anagramme de Carla (ou Clara, mais elle chante moins bien) est un lac tout en longueur qui part de San Martin de Los Andes jusque la frontière chilienne.


Nous nous sommes donc équipés en matos: tente, popote, gaz, briquet, tapis de sol, nouilles, riz, purée et suffisamment de protéines pour tenir le coup. Nous avons attendu quelques jours à San Martin que Réka se remette de ses courbatures de l'ascension du Lanin, ce qui ne l'a pas empêchée d'aller faire un tour à cheval avec un couple d'Allemands végétariens.



En plus d'une boussole et d'une carte touristique, trés touristique, nous avions juste pour ne pas nous perdre les conseils d'un garde-parc qui avait dû faire la même randonnée plusieurs années auparavant. Les paysages sont superbes, de l'eau limpide et potable partout, ce qui simplifie la logistique, une forêt sauvage où l'on s'attend à croiser des farfadets derrière chaque arbre, une multitude d'oiseaux colorés et entre l'eau et la forêt de belles plages où la main de l'homme n'a jamais mis le pied. Mais pas d'affolement, l'eau doit être autour de 12 degrés, alors on se baigne vite, trés vite, surtout pour rester propre et tant pis pour l'eau potable.

Nous avions tout de même sous-éstimé quelques difficultés.
D'abord le printemps et le niveau très élevé des nombreux ruisseaux que nous devions traverser. "Jveuxpasm'mouiller et Mouilletoi doivent traverser une riviére. Sachant qu'ils ont chacun un sac à dos et que Mouilletoi ne peux porter qu'une charge à chaque passage, combien de traversées est ce qu'il doit faire? et est ce que Jveuxpasm'mouiller aura les pieds secs à la fin de la journée?".





Ensuite, je pense que personne et certainement pas le garde-parc n'a dû pratiquer certains troncons de la randonnée depuis fort longtemps. A moins de s'être complêtement planté, le sentier n'existe plus sur plusieurs km et les immenses troncs des arbres tombés lors d'une tempête récente sont autant d'embuches qui ralentissent la marche. Il nous a parfois fallu plus de 20 min pour passer de l'aute coté d'un tronc. Deux techniques en fonction des aptitudes naturels des marcheurs: passer au-dessus ou passer par-dessous. Tout de même, le deuxième jour, nous n'avons pas du faire plus de 8km avec pourtant pas loin de 7h de marche. Ce qui en fin de journée nous a valu la célèbre replique du p'tit Gibus: "Si j'aurais su, j'aurais po v'nu". Heureusement, 20 mètres plus loin, nous sommes tombés sur une petite plage paradisiaque où nous avons pu planter la tente (ne pas traduire en Anglais), faire un bon feu et se décrasser de cette dure journée. Le reste de la rando n'était plus qu'une promenade de santé.

Contrairement à ce que peut laisser penser la photo de Réka en marin du début du message, il a fait très beau les 3 premiers jours. Le quatrième, un peu moins. Au final, Réka confirme que le cornedbeef est moins bon (et moins cher) que le Whiskas ou le Sheba qu'elle donne à Sipirc.

A bientôt,
Nicolas.
Pour toutes les photos du Lacar, cliquez ci-dessous.
Lacar

mercredi 16 décembre 2009

Junín & volcan Lanín vulkàn

Kedves olvasók!

A svàjci baràtokkal egy rövidet utaztunk, Junin de los Andes vàroskàig, ahol néhàny vacsoràt megosztottunk, fözöcskéltünk, s az argentin Malbec és Torrontes borokkal koccintottunk. Ez volt a készülödés a Lanín vulkàn megmàszàsa elött.
Megvártuk a kedvezo idojárást, kibéreltük a felszerelést (tobbek kozt a VHF rádio), s nekilàttunk kettesben Mikivel az útnak: 1400m màszas homokon, sziklàn, és havon elsö nap, hogy a 2600m-es menedékhàzat elérjük. Az egy nagy szó hogy menedékhàz... mert az ajtaja annak a sàrga pléhsàtornak alig csukódik, és 30cm jég van a cementen... felesleges mondanunk hogy az a rövid éjszaka hideg volt. Mikike ügyesen fözött, teàt melegített, élvezte az új edénykészletet meg a kempinggàzt. Nem tudom honnan merített lelkieröt hogy 4-kor kikeljen a zsàkból... A legnehezebb az egészben reggel 4-kor kikelni a melegbol (relativ meleg), nem lemondani az egészröl, az 1200m ismeretlen hideg sötétröl.
Kilencre megmàsztuk a maradék havas-jeges részt, egy szép napfelkeltével a "sípàlyàn". Látható 2 chilei vulkán a messzeségben, az egyik még most is aktív, fekete csík nyúlik hosszan a nyugati oldalán (cf képek). Örvendtünk hogy sikerült elérni a csúcsot, s méghozzá kettesben. Odefenn boldog az ember, a jutalom a nagy eröfeszitésért a szép panoráma, s méghozzá elsönek értünk fel aznap. A 2500m ereszkedés a Lanín nemzeti park bejàratàig hosszú és fárasztó volt... szerencsére elso nap észre vettuk a cselt, fenéken csúszva ereszkedett egy csoport, s így mi is felit csúszva ereszkedtük, spórolvàn a térdolajjal kb 700m magaslat kulonbséget nyerve.
Egy szép kirándulás és egy szép emlék.

Puszilok mindenkit, Réka


Seuls face á la nature!

Après avoir retrouvé nos amis Suisses à Bariloche, nous avons migré ensemble à Junin de los Andes, pour nous préparer à l'ascension du volcan Lanín, à coups de Torrontes et de Malbec, et de cuisine de haut vol opéré par Jan le chef.
Donc nous avons attendu une fenetre météo favorable et nous nous sommes lancés seuls face á la nature, á deux, bien équipés (radio VHF). Suivant les conseils des guardaparque nous avons entamé l'ascension, en deux troncons: 1400m de dénivelé jusqu'au refuge pourri de Caja, en passant par le Chili, puis 1200m le lendemain jusqu'au sommet. On a souffert des 200 derniers métres avant le refuge, sur du sable volcanique caillouteux (2 pas en avant, 1 en arriére). Et lá surprise, un home sweet home 3 étoiles, en tole ondulée avec parquet de glace renforcé de 30 cm, finition bache plastique, rivets de bouteilles et de rocs, et porte aérodynamique. La nuit s'annoncait trés froide avec nos petits tapis de sol de camping. Nico s'est bien amusé avec notre nouvelle popote, a cuisiné, a fait fondre de la neige, a préparé des thés chauds, meme a 4h du matin... je ne sais toujours pas oú il a puisé sa force.

Le plus dur je crois c'est de sortir de son duvet a 4h du mat, et de ne pas renoncer maintenant, alors que 1200m d'inconnu nous attendent, dans la nuit et le froid, sans guide pour nous motiver. Mais lá-haut c'est le bonheur et la récompense de l'effort, comme á chaque fois, la vue splendide, le sommet.
La redescente fut éprouvante, 2500m entrecoupés au refuge jaune pour faire le sac... Heureusement que nous avions vu l'astuce "glissade sur les fesses" la veille, on a bien économisé 700m de dénivelé ainsi, et laissé une belle empreinte dans le flanc de la montagne (cf photo de loin). J'ai tellement mal aux cuisses que j'arrive á peine á marcher depuis. Une belle aventure en solitaire á deux, seuls face á la nature. PS: un grand merci á Ricky pour la montre high tech qui indique l'altitude, elle nous a été trés utile, pour le moral aussi...

Bises á tous, Réka


PHOTOS CI -DESSOUS KEPEK ITT LENT

Junin & volcan Lanín

jeudi 10 décembre 2009

Bariloche

Bonjour à tous:

Question de Madame Bellepaire de Bariloche: qui a dit: "Quitte à tout prendre prenez mes gosses et la télé, Ma brosse à dent mon revolver la voiture ça c'est déjà fait, Avec les interdits bancaires prenez ma femme, le canapé, Le micro onde, le frigidaire, Et même jusqu'à ma vie privée. De toute façon à découvert, Je peux bien vendre mon âme au Diable, Avec lui on peut s'arranger, Puisque ici tout est négociable, mais vous n'aurez pas, Ma liberté de penser."

Bonne réponse de Patrick Bruel. Oui, nous sommes dans la région d'adoption de Florent Pagny. Il paraît qu'il offre le gîte et le couvert pour une nuit aux chanceux qui arrivent à le trouver. Alors, on cherche. Mais la région est grande, et il y a beaucoup de vide. Bref, on ne trouvera certainement pas Florent, mais on peut dire qu'il a plutôt bien choisi son coin pour échapper à l'administration fiscale française.
Pour nous, ca fait un changement radical avec la région de Mendoza. Finis les 40 degrés à l'ombre. On a même ressorti les petites laines et si ca continue, on va devoir remettre les bonnets ridicules que nous avions acheté au Pérou. La région est aussi nettement plus touristique, plus riche, plus "européenne" et nous arrivons en pleine saison, donc il va falloir s'organiser (c'est pas gagné).

Notre passage à Bariloche a surtout été marqué par deux évenements. D'abord les retrouvailles avec Bettina et Jan, nos deux amis Suisses que nous avions rencontrés en Equateur. Ca a été l'occasion de manger une bonne fondue au fromage et de se rappeler de bons souvenirs. Puis l'adoption d'un toutou que nous avons vite appelé Ramsès (der Hund von Bariloche, der Deutsch spricht). Assez spontanement, comme Charlequint, nous parlons à Ramsès exclusivement en allemand, il a l'air de comprendre. On ne va sans doute pas pouvoir le garder trop longtemps parce qu'il n'y a plus de place dans nos sacs à dos, mais les adieux vont être difficiles.

Bariloche, c'est aussi le coeur de la région des lacs. L'hiver, on y fait du ski et du patin. L'été, on y fait du canoé et des randonnées. C'est donc l'occasion pour nous de changer nos tongs bresiliennes pour nos chaussures de marche qui étaient restées dans le fond du sac depuis un petit bout de temps. Si on grimpe assez haut, il y a encore pas mal de neige, on va sans doute faire de la luge.

Pour toutes les belles photos de Madame Bellepaire de Bariloche, le lien est ci-dessous.
A bientot,
Nicolas

Bariloche, Patagonia

Cuyo III, dernier rappel

Et pour ceux qui ont le temps de voir encore une fois les beaux paysages de la région de Cuyo, voici le lien vers les 400 photos de Ricky, triées et sélectionnées .

jeudi 3 décembre 2009

Road trip

Voilà, c'est la fin du voyage à quatre... Ricky et Gaëlle sont repartis vers Iguazu voir les chutes. Nous avons bien bourlingué durant ces quelques jours, en voiture... et on en a passé du temps en voiture... 1800 bornes au total. Donc petit récapitulatif des aventures: après le rafting en eaux fraiches et rapides, puis la chevauchée fantastique avec Pablo un gaucho exceptionnel, Ricky a visité un ophtalmo, qui lui a collé un pansement sur l'oeil myope droit... on a du s'y mettre à 3 pour le retenir de conduire avec son oeil hypormétrope restant. La route jusqu'à San Augustin del Valle Fertil traverse en quelque sortes un désert avec presque 43 degrés. Ce trajet fut interminable, même avec la conduite sportive de Ricky... nous les filles avons bien eu peur plusieurs fois d'y laisser les amortisseurs ou la carrosserie. Mais il faut bien admettre que Ricky s'est fait vite à la conduite sur routes type "Europe de l'Est ou Amérique Latine" avec une voiture un peu moins puissante que celles qu'il conduit d'habitude.
On trouve encore plus au nord de ce bled chaud, le parc provincial Ischigualasto ou Valle de la Luna... Patrimoine naturel de l'Humanité (UNESCO), désertique et chaud (jusqu'à 60 degrés en été), c'est le paradis des paléontologues: on peut y voir toute la période triasique, et des squelettes de dinosaures. Nous ne vîmes que des nandous d'Amérique, des renards gris, et des maras... tous vivants.
Puis nous migrâmes à Barreal, d'oú proviennent les photos d'un lac asséché, El Leoncito. Il y règne un vent de folie entre force 7 et 9 sur l'échelle de beaufort (pas le fromage). Dommage, j'ai oublié mon funboard à roulettes...
On se retrouve donc tous seuls, et ils nous manquent déjà. Un grand merci à Nico pour avoir organisé pas mal de logistique durant ce trip, en gardant la tête froide, avec les 3 enfants uniques.

Bises à tous, Réka


Kedves olvasók,

A turistàink útrakeltek ismét. Négyen, autóval bejàrtuk San Juan és Mendoza környékét. Az Ischigualasto sivatagos tartomànyi parkban jàrtunk (az UNESCO-hoz tartozik ez is), a paleontológusok és öslénytanosok paradicsoma, öshüllök csontjait talàltàk itt.
Pontosabb magyaràzatot itt lehet olvasni: http://hu.wikipedia.org/wiki/Ischigualasto

A Leoncito szàraztavon (ez a kép) olyan erösen fúj a szél hogy alig lehet ellene haladni.
Ja és külön elismerés Mikikének, mert hihetetlen türelemmel intézte a programot, hàrom kisebb- nagyobb elkényeztetésben szenvedö "egyke" gyerekkel.
Egy rövidebb elmesélés a Mikike utolsó bejegyzéséröl: lovagoltunk egy "gaucho" val, Pablo a neve, s itteni "cowboy". Hihetetlen müvészek a gaucho-k az idomitàsban, 2 éves munka van egy ilyen pàsztorlóval. De csodàlatos az eredmény: a ló (àltalàban mének vagy kancàk, mert a csödörök tunyàk) minden mikró-kézmozdulatra reagàl. Az egész teste feszült, készen àll minden pillanatban az ugràsra, s úgy gyorsul mint egy versenyautó, helyböl indul, oriàsi izmos hàtsó combjai vannak (külön gyakorlattal kiizmosítjak 2 éven keresztül) hogy helyben vàgtàban megfordul ha kell, vagy irànyt vàltoztat, vagy helyben megàll. S mindezt egyetlen picurka kézmozdulattal kéri a lovas. Ilyet sehol sem làttam még, amit Európàban làtni a burzsuj lovaknàl, az vizet sem vihet ennek a dresszirozàsnak, pedig hogy el vannak telve magukkal. Talàn a csikósoknàl van még ilyesmi, utànna kell nézzek. S mennyi az àra egy ilyen lónak? 3000 Pesos, illetve 600€. Pedig 2 esztendöbe telik bedresszírozni, mindennap kell foglalkozni vele. S ki veszi meg? Egy két gazdag tenyésztö, és akinek tehéncsordàt kell terengetni, mert Argentina nagy hús és börtermelö orszàg. Egyszer jót lovagoltunk ezzel a Pablo-val, mind a 4-en. A mi lovaink a képeken (azok is hihetetlen jól idomitott lovak) 300€-ba kerülnek... S egy burzsuj nyugati elkényeztetett agyonpuszilgatott rosszulnevelt ideges félös ló pedig legalàbb 10-szer annyiba. Nincs igazsàg.

Hasta luego, Réka

San Juan, Cuyo