dimanche 29 novembre 2009

Mendoza, Cuyo

Bonjour à tous,
Nous prenons actuellement grand soin de nos invités qui se font assez bien au climat, malgré les 42 degrés d'aujourd'hui. Après quelques jours à Buenos Aires pour se perfectionner en tango, nous suivons actuellement un parcours sport, nature et culture dans la région de Mendoza et de San Juan. Pour parler de ces deux régions, on dit Cuyo.
Activités nautiques et équestres pour le sport, tout le monde est encore entier. Réka parlera sans doute dans un prochain message de la dexterité du cavalier gaucho qui manie sa bête comme Prost sa Ferrari, très impressionnant. Marc-Eric avec son look texan est aussi à l'aise sur Tornado que dans sa combinaison de rafteur émérite, Gaëlle lui donne le change avec fermeté. Je vous prie d'aller voir les photos pour le vérifier. Quant à moi, j'ai regretté ma petite mule pétomane de Chachapoyas (voir les messages de juillet). Mais, si ça ne faisait pas aussi mal où je pense, je pourrais peut-être m'y mettre pour de bon.

Nature donc: visite du parc de l'Aconcagua, plus haut sommet d'Amérique du Sud, pas loin de 7000m. Nous avons du nous mettre à trois pour retenir Réka qui forte de ses expériences récentes en andinisme se lançait déjà à la conquète du sommet.

Et pour la culture... Syrah, Malbec et Torrontès, de temps en temps un Cabernet Sauvignon, plus classique.

Marc-Eric a tout de même eu la drôle d'idée de rapporter un corps étranger dans son oeil droit, ce qui ne l'a pas empêché de fermer l'autre dans un premier temps. Heureusement, les paysages lui en ont mis plein la vue et après une petite visite chez l'ophtalmo, assisté par Gaëlle qui n'a pas tourné de l'oeil quand le docteur a sorti son bistouri, il en est ressorti avec un regard neuf sur ce continent. On a frolé le rapatriement, mais TOUT VA BIEN!
Ce message est un peu bref malgré tout ce que nous avons à raconter, mais Internet est terrible dans cette région et nous sommes attendus pour une soirée steak, vino tinto.
Pour toutes les belles photos, ca se passe ci-dessous,
Nicolas

Mendoza, Cuyo

lundi 23 novembre 2009

Buenos Aires

Bonjour à tous,

Après plus d'un mois, nous voici de retour en Argentine. Une petite heure de traversée ultra rapide depuis l'Uruguay et nous sommes rendus à la capitale. Première impression: ca y est, on est rentré à Paris. Un métro bien rempli, des immeubles avec un air haussmannien, des garçons de cafés toujours très souriant, des prix "sympas"pour prendre un verre sur l'avenue la plus large du monde, des cinémas intellectuels, des théatres tendances où l'on joue actuellement Edith Piaf, des places avec des pigeons partout , des galleries commerciales et des voitures de marques françaises à tous les coins de rue. Voilà pour la vue d'ensemble.

Mais à y regarder de plus près, on se rend bien compte que les petits détails font toute la différence. Ici on fait la sieste entre 15:00 et 17:00, les systèmes de climatisation arrosent les trottoirs toute la journée, les restaurants sont vide avant 22:00, les sirènes font beaucoup plus de bruit, les tags sont plus créatifs et on voit moins de cravates. Et surtout, on danse le tango dans les rues. Et le tango, il n'y a pas à dire, c'est la classe.

Avec ses 48 quartiers intramuros et 16 milions d'habitants au total, Buenos Aires est la deuxième agglomération urbaine d'Amérique du Sud, après Sao Paulo. Ca n'a pas toujours été le cas. Au XVII siècle, il n'y avait pas plus de 400 familles dans ce petit port isolé, le plus au Sud du... Pérou. Oui, à l'époque Buenos Aires faisait parti de la vice-royauté du Pérou. Loin des richesses minières du continent et dans une région plutôt rude, les Espagnols ne se sont pas beaucoup interéssés aux Porteños (les portuaires de Buenos Aires) qui ont rapidement eu une certaine indépendance pour contrôler leurs exportations vers l'Europe, en particulier, les exportations de cuirs. En plus des douanes nationales, le port a longtemps profité du monopole de l'emission de la monnaie et des banques qui a permis un développement économique assez rapide de la région. Ce qui n'était pas toujours pour plaire au reste du pays qui n'en profitait pas. Aujourd'hui encore, les Porteños ne sont pas toujours les bons amis des "provinciaux" et viceversa. Enfin, l'histoire de l'Argentine et de Buenos Aires est longue, et on y voit facilement sur les murs ou dans des manifestations fréquentes les stigmates les plus récents de la guerre des Malouines et de la "sale guerre". Heureusement, avec ses quatre équipes de foot en première division, les Porteños ont toujours un sujet de fond pour se chercher des poux. Vous imaginez quatre PSG?

Grande nouvelle: nous avons de la visite. Gaëlle et Ricky sont là depuis deux jours. Très en forme et tout fringuants, très vite remis du décalage horaire, ils sont maintenant prêts à apprendre le tango et faire un bout de route avec nous, tant qu'on reste au soliel entre 18 et 25 degrés, entre -5 et 2000m. Je ne sais pas si on arrivera à tenir le contrat parce que le temps est un peu capricieux ce printemps. Mais en attendant, on rattrape 6 mois de ragots mondains, on trinque et on trouve qu'on mange vraiment bien ici. Tout ça pour se dire qu'au final, on a quand même vraiment l'impression d'être revenus à Paris.
Alors comme on dit à Buenos Aires: bons vents.
Et pour toutes les belles photos ça se passe ci-dessous.
Nicolas.


Buenos Aires

vendredi 20 novembre 2009

Die Uruguay II

Montevideo: une capitale bizarre... bien qu'en bord de "mer" (à l'estuaire du Rio de la Plata), elle n'en reste pas moins écrasante, oppressante avec ses façades grises du quartier de la Place de l'Indépendance. Difficile d'y trouver un centre ville, c'est une ville fantôme... déserte, seulement 1.2 millions d'habitants, capitale d'un pays riche où l'on rencontre encore des charettes de chevaux (pour ramasser les poubelles je crois). Bref, déconcertante.

Montevideo egy furcsa fővàros, mint egy elhagyott üres szellemvàros. Modern, gazdag, de mégis lovasszekerek szedik a szemetet. Nagy szürke tàtongó épület falak sötétitik az üres utcàkat, nem emberszabàsú... az esztétikàban.

Mais nous devons une chose à Montevideo, et pas des moindres: c'est d'avoir donné le jour et l'inspiration à un auteur mondialement connu: Eduardo Galeano. Son livre, Les veines ouvertes de l'Amérique Latine, nous en avons déjà parlé dans le blog. Merci à vous les filles, Charlotte et Véro, pour ce cadeau visionnaire, avant qu'il ne devienne un best seller grâce à la pub que Chavez en a fait en l'offrant à Obama en avril 2009. Je me demande sérieusement si le nouveau président a eu le courage de le lire (faut se concentrer pas mal, entre les données historiques et économiques, il y a de quoi se perdre). Mais c'est très instructif, je vous le conseille si vous venez par là. Sinon, vous aurez du mal à vous y intéresser, sauf les quelques irréductibles intellectuels.

Egy dologban azért elismerést érdemel ez a vàros: màrpedig abban hogy itt született Eduardo Galeano, a Latin-Amerika nyitott erei – Egy kontinens kifosztásának öt évszázada cimü könyv szerzője. Galeano elemzi Latin-Amerika történetét az Újvilàg felfedezésétől napjainkig, közben felszólal az Európa, később az Egyesült Államok általi kizsákmányolás és politikai dominancia ellen. Ajàndékba kaptam útikönyvnek, indulàs elött, és főleg mielőtt best-seller-é vàlt volna, miutàn Chavez egy példànyt ajàndékozott Obama-nak àprilisban.

Colonia del Sacramento est plus accueillante, petite ville à l'histoire mêlée avec les Portugais, puisque fondée par eux en 1680. La ville a longtemps résisté contre les Espagnols pendant une guerre intermittente de 100 ans. Comme beaucoup d'autres centre-villes d'Amerique du Sud, celui de Colonia del Sacramento est classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1995. C'est l'unique site d'Uruguay dans la liste.

Colonia del Sacramento az ország legidősebb városa, amelynek erődjét a portugàlok építették 1860-ban, de nemsokkal ezután a spanyolok kezére került, s még sokáig a két hatalom viszályainak középpontjában állt (kb 100 évig). Az óvàros az UNESCO világörökségi helyszínéhez tartozik (egyetlen UNESCO helyszín Uruguay-ben).


À Colonia il a plu lors de notre passage, mais nous en avons profité pour développer une nouvelle option sur l'appareil photo: "forçage de sourire pour les gens qui font la tronche parce qu'il ne fait pas beau".

Mivel esett Colonia-ban, Miki-nek eszébe jutott a fényképezőgépjén babràlni, és felfedezte az erőltetett mosolygàs funkciót, itt làtható az eredmény.

Les habitants de Buenos Aires qu'on appelle les Porteños prennent assez facilement un ferry depuis Buenos Aires pour traverser l'estuaire et aller passer un we au calme et au frais à Colonia. Vous verrez sur les photos, nous avons pris aussi un tel ferry digne de la Guerre des Étoiles. L'inspiration porteña sera probablement plus avenante, je laisse le soin à Nico d'en parler au prochain tour. Bises à tous, Réka
Buenos Aires lakóit hazájukban csak "porteños"-nak („kikötőieknek”) nevezik arra utalva, hogy a város kikötője milyen jelentős volt az ország történelme és fejlődése során. A porteños-ok hétvégére àtkelnek Colonia-ba, egy gyors csillagháborús stílusú ferry-n. Mi is így tettünk. Majd Miki tovàbb magyaràzza Buenos Aires-ről a lényeget. Budapest-re és Pàrizs-ra emlékeztet ez a vàros.
Puszilunk mindenkit, Réka






Uruguay II

vendredi 13 novembre 2009

Die Uruguay

Bonjour à tous,

avant d'arriver en Uruguay, on ne connaissait vraiment pas grand chose de ce petit pays, à part une chanson douteuse, mais mélodieuse de Serge Gainsbourg, Eduardo Galeano l'auteur du livre qui instruit Réka sur l'Amérique Latine depuis notre départ et le nom de la capitale: Montevideo (c'est rigolo), principalement pour gagner au Trivial Poursuit. D'ailleurs, nous avons joué pour la première fois hier soir au Trivia Royal (le Trivial local) en espagnol avec un taux de réussite non nul et de gros progrès à faire en équipes de foot locales. J'ai finalement réussi à décrocher le camembert orange (sport) en répondant à la question: "comment s'appelle le stade principal de Paris".

Maintenant que nous avons passé quelques jours en Uruguay, je dirai que si ça devait être un pays d'Europe, ca serait La Suisse, plus pour ses gens que ses paysages, la mer en plus et le fromage en moins. Pour les similitudes fiscales, nous ne sommes pour l'instant sûrs de rien sauf que les Johnny, les Florent et les Laury brésiliens et argentins achètent facilement de belles résidences sur la côte uruguayenne, c'est une piste.

Il y a beaucoup de "Puntas", des pointes de terre qui s'avancent dans l'Océan Atlantique. En tous cas, nous avons déjà séjourné dans deux Puntas: la Punta del Este et la Punta del Diablo. L'une est un petit village hippie et de pêche à 200km à l'Est de l'autre et l'autre est un enfer urbain, mais attention, il y a un piège.

Quand nous avons visité la première, il n'y avait pas plus de 10 000 habitants en ville, la plupart en train de briquer de belles demeures, de tondre de beaux terrains, de ravaler des buildings futuristes aux volets désespérément clos, d'avitailler de superbes yachts ou de repeindre sur le sol les emplacements de milliers de places de parking. Tous ça pour préparer l'invasion du demi-million de Januaristes puis de Févriens (l'équivalent sudiste de nos Juilletistes et de nos Aoutiens) qui vont bientôt débarquer de tout le continent et aussi d'Europe pour participer au plus grand concours de bronzette international. Bref, pour l'instant une ville fantôme, sans âme, mais qui brille aussi fort que le soleil qui l'éclaire. Nous avons même eu du mal à trouver un magasin ouvert ce qui fait que nous avons du nous ravitailler à la station service pour voitures allemandes (il n'y a que ça à Punta), on a quand même fait trempette, on s'est reposé de nos 20h de bus pour quitter le Brésil et nous sommes vite partis vers l'autre Punta.

La deuxième Punta est beaucoup plus calme. Les surfeurs se partagent la plage avec les quelques pêcheurs, mais il n'y a pas beaucoup d'embouteillages parce que l'un des deux groupes est bien plus matinal que l'autre. En plus des capitaines Haddock, il y a donc quelques Brices, surfeurs internationaux, émulés par quelques Fridas hollandaises qui attrapent des coups de soleil en les applaudissant. Le poisson y est très frais et comme on a encore la chance d'avoir une cuisine où nous logeons, on se régale. Malheureusement, ce petit village tranquille ne va pas le rester longtemps. Il y a un guide, je cite "routard lonely et paumé" qui est la bible de tous les aventuriers de l'Amérique du Sud, et sur la première page de ce guide, il y a une carte avec les quelques endroits les plus sensationnels du continent, et ce petit village a l'incongruité d'en faire partie, au même titre que le Machu Picchu, Buenos Aires où le lac Titicaca. Donc, depuis une quinzaine d'année, il y a un flux de touristes qui afflue massivement et régulièrement dans ce petit village de pêche. Les habitants du coin avec qui nous avons pas mal papoté ne comprennent pas pourquoi leur village attire autant de monde et parlent un peu ironiquenent de "La famosa Punta", mais ils sont surs d'une chose: cet endroit n'est plus le petit village de pêche tranquille qu'ils connaissaient il y a une quinzaine d'années. Les plus malins d'entre eux ont donc construit des cabanons qu'ils louent aux touristes et sont donc devenus rentiers, mais la plupart se marrent en regardant la valse des bus, qui chaque jour déchargent un nouveau paquet de bagpackers blancs comme des fesses, pour en ramasser un autre un peu plus tannés.

J'éspère qu'avec toutes ses explications, vous avez compris laquelle est la Punta del Este et laquelle la Punta del Diablo, encore une fois attention, il y a un piège.

Si vous avez encore un doute, les réponses sont dans les photos ci-dessous.
A bientôt,

Nicolas
Les Puntas
Et pour les mélomanes, le lien vers la chanson de Gainsbourg:

mardi 10 novembre 2009

Florianopolis

Ca sonne bien Florianopolis, non? C'est sans doute pour ça que nous y sommes allés. Une grande ville riche et moderne dans le Sud du Brésil qui n'a pas beaucoup d'interêt en soi, si ce n'est qu'elle fait le lien entre le continent et l'ile de Santa Catalina, avec ses lagunes, ses grandes plages pour surfeurs et ses petits villages de pêcheurs.

Florianopolis au mois de novembre, c'est un peu comme la Grande Motte au mois d'avril. On est un peu en avance sur la saison. Mais c'est pas plus mal parce qu'il n'y a presque personne, pas de bouchons et pas de soucis pour trouver un endroit où dormir, pas encore trop de sièges dépliables , de parasols ou de glacières familiales sur le sable, et pourtant l'eau est quand même déjà à 24 deg , alors que la Grande Motte en avril, il faut sortir les combis. Enfin, on était ravis de ne pas y être en pleine saison parce que ça doit vraiment être un sacré bazar, pour rester poli.

Nous avons surtout profité de Florianopolis pour retrouver un peu de confort en louant une belle auto et faire notre premier plein à l'ethanol, alors que Carlos G. présentait officiellement le nouveau véhicule éléctrique Nissan (et un peu Renault). Nous nous sommes posés quelques jours dans le Sud de l'ile où nous avons trouvé un petit village de pêche et un charmant petit chalet. Je crois que c'est depuis notre départ le logement le plus agréable que nous avons eu, donc je me suis perfectionné en Caipirinha pendant que Réka perfectionnait son bronzage.

Comme on était autour de la Ste Réka et que nous étions sur le point de quitter le Brésil, on a fait nos derniers achats et surtout un superbe maillot de bain brésilien pour Réka. Quand Réka l'a essayé, la vendeuse a poussé des cris; " wouah, bom, mucho bom..." Puis quand Réka est reparti se changer, elle m'a demandé suspicieuse si nous étions vraiment ensemble. J'étais très vexé, mais je n'ai pas eu le choix, j'ai du acheter le maillot de bain.

A bientôt,
Nicolas

Nous n'avons pas pris beaucoup de photos de Florianopolis, mais il y en a quand même quelques unes sous le lien suivant:

Florianopolis

vendredi 6 novembre 2009

Paraty

Pause rapide dans ce village de la costa Verde, au sud de Rio: il fut construit au 17e siècle pour acheminer l'or extrait de Minas Gerais vers le Portugal. A l'époque, ce "bled" connut donc la prospérité (16000 habitants), et fut construit dans le plus pur style colonial, avec son église baroque Santa Rita (construit en 1722 par des esclaves libres).



Avant le florissement, c'était plutôt une ville de déserteurs. Puis vint l'appauvrissement des mines d'or. Le transports d'autres marchandises (café) prit un peu le relais, mais Paraty connut le déclin comme tant de villes éphémères érigées promptement pour alimenter l'impérialisme avec les richesses de ce continent. Aujourd'hui, il survit et revit grâce au toursime et à la pêche (entendre: les restaurateurs et les bars pêchent les toursites dans une des rues pavées historiques du centre...) Les caipirinhas sont à 5 R$, un prix correct.

Bises à tous, Réka
Egy gyors pihenö a Paraty vàroskàban, Rio-tòl délre. A 17.dik szàzadban épült ki, a Minas Gerais àllamból innen tették hajóra az aranyat, Portugàlia felé. Az aranykor elött szökevények búvóhelye volt. Abban az idöben gazdaggà vàlt a vàroska, barokk stílusú történelmi központtal. Aztàn amint az arany elapadt, egy kis ideig a kàvé hajóztatàsa éltette tovàbb a vàros gazdasàgàt, majd minden elapadt.

Manapsàg a halàszat és a tursitàk tartjàk fenn, nem tudni ki kit halàsz: a boutikosok és a bàrosok a turistàkat az utcàn?


Puszi, Réka.

mardi 3 novembre 2009

L'Ilha Grande

Bonjour à tous,
nous avons donc finit par attrapper un bateau qui nous a laché deux heures plus tard sur l'Ilha Grande, prononcez "île à grange".

L'Ilha Grande a plus de 150km de littoral, avec des plages trés diverses sur les bords et au milieu une forêt dite "atlantique humide". Il y avait jadis une terrible prison pour les grands criminels d'état sur cette ile, un Alcatraz brésilien en quelques sortes. Aujourd'hui, on y retrouve plutôt les beautiful people de Rio et Sao Paolo qui viennent y bronzer le temps d'un week-end. En particulier celui de la Toussaint. Nous avons pu y apercevoir superman, un caniche rose, wonder girl et tinker bell le petit chien de Paris Hilton qui l'avait laissé le temps du we. Mais finalement, ce qui nous ait arrivé de plus folklorique, c'est une agression par quatre jars (le monsieur de l'oie) alors que nous étions calmement en train de lire sur une plage déserte. Réka et moi avons bien essayé de leur faire des prises d'Aikido, mais comme ils étaient très bien organisés, on a perdu.


Il y a deux options pour visiter l'ile et découvrir son superbe littoral: la première est d'aller directement sur les plages, en taxi-boat, en yacht privé ou en hélico. La deuxième est de mettre une bonne paire de chaussures, partir pas trop tard avec un casse-croute et de profiter des sentiers qui traversent la forêt: amadouer les tamarins, éviter les gros serpents, écouter les singes hurleurs... En optant pour la deuxième solution, à raison de 5 heures de marche chacun des 5 jours où nous sommes restés sur l'ile, nous avons éstimé que nous avons dépensé 70 fois plus de calories que de Réais en prenant les taxi-boat. Celui qui saura nous dire le prix d'un aller retour en taxi-boat sur l'Ilha Grande a gagné.
Précision: il faisait chaud, humide, et nous marchions à 4km/h sur des sentiers avec une pente moyenne de 6%. Enfin, on fait 130kg à nous deux.
Attention, tous ceux qui reviennent d'une lune de miel au Brésil sont exclus de la compétition.

Nicolas

Même si nous avons un peu honte de partager ce type de photos début novembre, n´hésitez pas à cliquer sur le lien ci-dessous.
Ilha Grande