mercredi 30 décembre 2009

Pucón & Valdívia & El Bolsòn & 2010

Bonne annèe 2010!
Boldog ès bèkès Ùj Èvet kìvànunk mindenkinek!

Mèmento depuis le dernier post: aprés la région des lacs... voici la région des lacs côté chilien, mais autant dire la région des pluies. Si on avait un doute, maintenant on n'en a plus: les nuages gorgés d'eau du Pacifique se bloquent á l'ouest de la Cordillère, et le ciel coule littéralement, nos fringues aussi, jusqu'au fond du sac, tout dégouline d'eau... Ah c'est le bonheur. La population locale est amphibie, elle se ballade sans se soucier des gouttes, c'est l'adaptation darwinienne.
D'abord Pucón: on va de surprises en surprises depuis qu'on a traversé la frontière. C'est bondé de backpackers, de touristes, de restos chers et branchés, d'hotels chers, il n'y a rien d'authentique. On y est venus juste pour grimper sur le Villarica, un volcan actif, histoire de voir de la lave en fusion, mais: c'est très cher avec agence (10 fois plus que sans)... et sans agence il te faut une accréditation d'alpinisme de ton pays d'origine (du jamais vu) et il n'y a plus de lave en fusion de toute façon. En gros, il te faut soit de la paperasse, soit une liasse de billets).Ma prèsence au Chili a au moins servi pour une consultation de médecine générale á une Allemande, que j'ai fini par envoyer á l'hopital pour une échographie. Il n'y a pas de photos sympas de cette règion vu qu'il pleuvait tout le temps.

On est partis de Pucón, et par hasard, au gré des connexions de bus, on a atterri á Valdívia. Des trombes d'eau égalemement, mais un cinéma sympa, avec le film Avatar au programme histoire de récupérer l'ambiance morose de la journée. Valdívia a aussi un petit port de pêche, et avec le retour du soleil, c'était un vrai plaisir: étals de bestioles bizarres, de moules géantes, et de lobos marinos (des lions de mer austral) guettant les morceaux qui tombent de la table de découpe. Voir sur picasa pour les photos qui feraient pâlir le capitaine Némo..
Puis retour en Argentine, à El Bolsòn, où nous avons fêté
l'arrivèe de 2010 en compagnie d'autres touristes et des farfadets bensûr (ils sont très farfadets par ici, comme on dit:-)
Bises à tous, Rèka et Nico du pays des lutins

Kedves olvasòk,

Chilèn hamar tùlestünk, csorog az èg, àllandòan esik. A Csendes òceànról itt szakad ki az ég, a hegyek innensö oldalàn. Pucòn nagyon tùrisztikus vàros, csak a Villarica vulkànèrt mentünk arra, de kiderült hogy Chilèben ha egyedül akar màszkàlni az ember, akkor vagy egy marèk pènzzel àllìrt elö vagy egy papìrkàval, ami bizonyìtja hogy van tapasztalata a hegyekben. Üzlet az egèsz, felhàborodik az ember ilyenkor, Argentinàban szabadabb a hozzàfèrhetösèg a termèszethez. Szerencsére ùgysem vesztettünk sokat: a láva most pihen, nem vicsorog a piros izzó színeiben. Egy èrtelme azèrt volt a pucòni megszàllàsnak: segìtettem egy Nèmet lànyon, akinek trombòzisa volt... a chilei doki elnèzte.
Átbuszoztunk Valdívia városba. Ott is csorgott az ég, de hasznosítottuk a várost egy jó mozival: az Avatar mesefilmmel, hangulatos, szép film. Valdíviàban van egy gazdag halpiac is. Minden tengeriherkentyü talàlható, azt sem lehet tudni hogy fut-e, csúszik-e, màszik-e, vagy csak alga. A képeket a Picasa-n lehet megpillantani. Némo kapitàny is meglepödne, mik talàlhatók ott. S visszajövénk Argentinàba, Szilveszterre, El Bolsón vàrosba. Törpék, szellemek, túndérek vàrosa, garantàljàk a helybeliek hogy léteznek, s látták öket:-)
Puszilunk mindenkit, és köszönjük az elsö magyar hozzàszólàst a blogon!
Réka, Miki



Región X

vendredi 25 décembre 2009

Navidad

BOLDOG KARÀCSONYT - JOYEUX NOËL.


Il y a en Argentine des gens capables de guérir les maux de tête et les crises au foie juste sur un coup de fil. Ces gens s'appellent les curador. Tout les Argentins ont dans leurs relations un curador qu'ils appellent pour guérir leurs propres maux de tête ou ceux de leur entourage. Le curador dit ensuite une incantation et le mal passe. Tout le monde a régulièrement recours aux services d'un curador, y compris les médecins. Et pour devenir soi-même un jeune curador, il faut qu'un vieux curador écrive sur une feuille les mots de l'incantation. Et il faut lire et retenir la formule le 24 décembre, à minuit pile, pas avant, pas après.

mercredi 23 décembre 2009

Le pari Lacar

Le pari Lacar
Si j'aurais su j'aurais po v'nu.

Quatre jours, trois nuits pour faire le tour du Lacar, sans aucun contact avec l'extérieur, en autonomie totale. Seuls face à la nature. Voilà le pari que nous nous étions fixé.
Le Lacar, en plus d'être l'anagramme de Carla (ou Clara, mais elle chante moins bien) est un lac tout en longueur qui part de San Martin de Los Andes jusque la frontière chilienne.


Nous nous sommes donc équipés en matos: tente, popote, gaz, briquet, tapis de sol, nouilles, riz, purée et suffisamment de protéines pour tenir le coup. Nous avons attendu quelques jours à San Martin que Réka se remette de ses courbatures de l'ascension du Lanin, ce qui ne l'a pas empêchée d'aller faire un tour à cheval avec un couple d'Allemands végétariens.



En plus d'une boussole et d'une carte touristique, trés touristique, nous avions juste pour ne pas nous perdre les conseils d'un garde-parc qui avait dû faire la même randonnée plusieurs années auparavant. Les paysages sont superbes, de l'eau limpide et potable partout, ce qui simplifie la logistique, une forêt sauvage où l'on s'attend à croiser des farfadets derrière chaque arbre, une multitude d'oiseaux colorés et entre l'eau et la forêt de belles plages où la main de l'homme n'a jamais mis le pied. Mais pas d'affolement, l'eau doit être autour de 12 degrés, alors on se baigne vite, trés vite, surtout pour rester propre et tant pis pour l'eau potable.

Nous avions tout de même sous-éstimé quelques difficultés.
D'abord le printemps et le niveau très élevé des nombreux ruisseaux que nous devions traverser. "Jveuxpasm'mouiller et Mouilletoi doivent traverser une riviére. Sachant qu'ils ont chacun un sac à dos et que Mouilletoi ne peux porter qu'une charge à chaque passage, combien de traversées est ce qu'il doit faire? et est ce que Jveuxpasm'mouiller aura les pieds secs à la fin de la journée?".





Ensuite, je pense que personne et certainement pas le garde-parc n'a dû pratiquer certains troncons de la randonnée depuis fort longtemps. A moins de s'être complêtement planté, le sentier n'existe plus sur plusieurs km et les immenses troncs des arbres tombés lors d'une tempête récente sont autant d'embuches qui ralentissent la marche. Il nous a parfois fallu plus de 20 min pour passer de l'aute coté d'un tronc. Deux techniques en fonction des aptitudes naturels des marcheurs: passer au-dessus ou passer par-dessous. Tout de même, le deuxième jour, nous n'avons pas du faire plus de 8km avec pourtant pas loin de 7h de marche. Ce qui en fin de journée nous a valu la célèbre replique du p'tit Gibus: "Si j'aurais su, j'aurais po v'nu". Heureusement, 20 mètres plus loin, nous sommes tombés sur une petite plage paradisiaque où nous avons pu planter la tente (ne pas traduire en Anglais), faire un bon feu et se décrasser de cette dure journée. Le reste de la rando n'était plus qu'une promenade de santé.

Contrairement à ce que peut laisser penser la photo de Réka en marin du début du message, il a fait très beau les 3 premiers jours. Le quatrième, un peu moins. Au final, Réka confirme que le cornedbeef est moins bon (et moins cher) que le Whiskas ou le Sheba qu'elle donne à Sipirc.

A bientôt,
Nicolas.
Pour toutes les photos du Lacar, cliquez ci-dessous.
Lacar

mercredi 16 décembre 2009

Junín & volcan Lanín vulkàn

Kedves olvasók!

A svàjci baràtokkal egy rövidet utaztunk, Junin de los Andes vàroskàig, ahol néhàny vacsoràt megosztottunk, fözöcskéltünk, s az argentin Malbec és Torrontes borokkal koccintottunk. Ez volt a készülödés a Lanín vulkàn megmàszàsa elött.
Megvártuk a kedvezo idojárást, kibéreltük a felszerelést (tobbek kozt a VHF rádio), s nekilàttunk kettesben Mikivel az útnak: 1400m màszas homokon, sziklàn, és havon elsö nap, hogy a 2600m-es menedékhàzat elérjük. Az egy nagy szó hogy menedékhàz... mert az ajtaja annak a sàrga pléhsàtornak alig csukódik, és 30cm jég van a cementen... felesleges mondanunk hogy az a rövid éjszaka hideg volt. Mikike ügyesen fözött, teàt melegített, élvezte az új edénykészletet meg a kempinggàzt. Nem tudom honnan merített lelkieröt hogy 4-kor kikeljen a zsàkból... A legnehezebb az egészben reggel 4-kor kikelni a melegbol (relativ meleg), nem lemondani az egészröl, az 1200m ismeretlen hideg sötétröl.
Kilencre megmàsztuk a maradék havas-jeges részt, egy szép napfelkeltével a "sípàlyàn". Látható 2 chilei vulkán a messzeségben, az egyik még most is aktív, fekete csík nyúlik hosszan a nyugati oldalán (cf képek). Örvendtünk hogy sikerült elérni a csúcsot, s méghozzá kettesben. Odefenn boldog az ember, a jutalom a nagy eröfeszitésért a szép panoráma, s méghozzá elsönek értünk fel aznap. A 2500m ereszkedés a Lanín nemzeti park bejàratàig hosszú és fárasztó volt... szerencsére elso nap észre vettuk a cselt, fenéken csúszva ereszkedett egy csoport, s így mi is felit csúszva ereszkedtük, spórolvàn a térdolajjal kb 700m magaslat kulonbséget nyerve.
Egy szép kirándulás és egy szép emlék.

Puszilok mindenkit, Réka


Seuls face á la nature!

Après avoir retrouvé nos amis Suisses à Bariloche, nous avons migré ensemble à Junin de los Andes, pour nous préparer à l'ascension du volcan Lanín, à coups de Torrontes et de Malbec, et de cuisine de haut vol opéré par Jan le chef.
Donc nous avons attendu une fenetre météo favorable et nous nous sommes lancés seuls face á la nature, á deux, bien équipés (radio VHF). Suivant les conseils des guardaparque nous avons entamé l'ascension, en deux troncons: 1400m de dénivelé jusqu'au refuge pourri de Caja, en passant par le Chili, puis 1200m le lendemain jusqu'au sommet. On a souffert des 200 derniers métres avant le refuge, sur du sable volcanique caillouteux (2 pas en avant, 1 en arriére). Et lá surprise, un home sweet home 3 étoiles, en tole ondulée avec parquet de glace renforcé de 30 cm, finition bache plastique, rivets de bouteilles et de rocs, et porte aérodynamique. La nuit s'annoncait trés froide avec nos petits tapis de sol de camping. Nico s'est bien amusé avec notre nouvelle popote, a cuisiné, a fait fondre de la neige, a préparé des thés chauds, meme a 4h du matin... je ne sais toujours pas oú il a puisé sa force.

Le plus dur je crois c'est de sortir de son duvet a 4h du mat, et de ne pas renoncer maintenant, alors que 1200m d'inconnu nous attendent, dans la nuit et le froid, sans guide pour nous motiver. Mais lá-haut c'est le bonheur et la récompense de l'effort, comme á chaque fois, la vue splendide, le sommet.
La redescente fut éprouvante, 2500m entrecoupés au refuge jaune pour faire le sac... Heureusement que nous avions vu l'astuce "glissade sur les fesses" la veille, on a bien économisé 700m de dénivelé ainsi, et laissé une belle empreinte dans le flanc de la montagne (cf photo de loin). J'ai tellement mal aux cuisses que j'arrive á peine á marcher depuis. Une belle aventure en solitaire á deux, seuls face á la nature. PS: un grand merci á Ricky pour la montre high tech qui indique l'altitude, elle nous a été trés utile, pour le moral aussi...

Bises á tous, Réka


PHOTOS CI -DESSOUS KEPEK ITT LENT

Junin & volcan Lanín

jeudi 10 décembre 2009

Bariloche

Bonjour à tous:

Question de Madame Bellepaire de Bariloche: qui a dit: "Quitte à tout prendre prenez mes gosses et la télé, Ma brosse à dent mon revolver la voiture ça c'est déjà fait, Avec les interdits bancaires prenez ma femme, le canapé, Le micro onde, le frigidaire, Et même jusqu'à ma vie privée. De toute façon à découvert, Je peux bien vendre mon âme au Diable, Avec lui on peut s'arranger, Puisque ici tout est négociable, mais vous n'aurez pas, Ma liberté de penser."

Bonne réponse de Patrick Bruel. Oui, nous sommes dans la région d'adoption de Florent Pagny. Il paraît qu'il offre le gîte et le couvert pour une nuit aux chanceux qui arrivent à le trouver. Alors, on cherche. Mais la région est grande, et il y a beaucoup de vide. Bref, on ne trouvera certainement pas Florent, mais on peut dire qu'il a plutôt bien choisi son coin pour échapper à l'administration fiscale française.
Pour nous, ca fait un changement radical avec la région de Mendoza. Finis les 40 degrés à l'ombre. On a même ressorti les petites laines et si ca continue, on va devoir remettre les bonnets ridicules que nous avions acheté au Pérou. La région est aussi nettement plus touristique, plus riche, plus "européenne" et nous arrivons en pleine saison, donc il va falloir s'organiser (c'est pas gagné).

Notre passage à Bariloche a surtout été marqué par deux évenements. D'abord les retrouvailles avec Bettina et Jan, nos deux amis Suisses que nous avions rencontrés en Equateur. Ca a été l'occasion de manger une bonne fondue au fromage et de se rappeler de bons souvenirs. Puis l'adoption d'un toutou que nous avons vite appelé Ramsès (der Hund von Bariloche, der Deutsch spricht). Assez spontanement, comme Charlequint, nous parlons à Ramsès exclusivement en allemand, il a l'air de comprendre. On ne va sans doute pas pouvoir le garder trop longtemps parce qu'il n'y a plus de place dans nos sacs à dos, mais les adieux vont être difficiles.

Bariloche, c'est aussi le coeur de la région des lacs. L'hiver, on y fait du ski et du patin. L'été, on y fait du canoé et des randonnées. C'est donc l'occasion pour nous de changer nos tongs bresiliennes pour nos chaussures de marche qui étaient restées dans le fond du sac depuis un petit bout de temps. Si on grimpe assez haut, il y a encore pas mal de neige, on va sans doute faire de la luge.

Pour toutes les belles photos de Madame Bellepaire de Bariloche, le lien est ci-dessous.
A bientot,
Nicolas

Bariloche, Patagonia

Cuyo III, dernier rappel

Et pour ceux qui ont le temps de voir encore une fois les beaux paysages de la région de Cuyo, voici le lien vers les 400 photos de Ricky, triées et sélectionnées .

jeudi 3 décembre 2009

Road trip

Voilà, c'est la fin du voyage à quatre... Ricky et Gaëlle sont repartis vers Iguazu voir les chutes. Nous avons bien bourlingué durant ces quelques jours, en voiture... et on en a passé du temps en voiture... 1800 bornes au total. Donc petit récapitulatif des aventures: après le rafting en eaux fraiches et rapides, puis la chevauchée fantastique avec Pablo un gaucho exceptionnel, Ricky a visité un ophtalmo, qui lui a collé un pansement sur l'oeil myope droit... on a du s'y mettre à 3 pour le retenir de conduire avec son oeil hypormétrope restant. La route jusqu'à San Augustin del Valle Fertil traverse en quelque sortes un désert avec presque 43 degrés. Ce trajet fut interminable, même avec la conduite sportive de Ricky... nous les filles avons bien eu peur plusieurs fois d'y laisser les amortisseurs ou la carrosserie. Mais il faut bien admettre que Ricky s'est fait vite à la conduite sur routes type "Europe de l'Est ou Amérique Latine" avec une voiture un peu moins puissante que celles qu'il conduit d'habitude.
On trouve encore plus au nord de ce bled chaud, le parc provincial Ischigualasto ou Valle de la Luna... Patrimoine naturel de l'Humanité (UNESCO), désertique et chaud (jusqu'à 60 degrés en été), c'est le paradis des paléontologues: on peut y voir toute la période triasique, et des squelettes de dinosaures. Nous ne vîmes que des nandous d'Amérique, des renards gris, et des maras... tous vivants.
Puis nous migrâmes à Barreal, d'oú proviennent les photos d'un lac asséché, El Leoncito. Il y règne un vent de folie entre force 7 et 9 sur l'échelle de beaufort (pas le fromage). Dommage, j'ai oublié mon funboard à roulettes...
On se retrouve donc tous seuls, et ils nous manquent déjà. Un grand merci à Nico pour avoir organisé pas mal de logistique durant ce trip, en gardant la tête froide, avec les 3 enfants uniques.

Bises à tous, Réka


Kedves olvasók,

A turistàink útrakeltek ismét. Négyen, autóval bejàrtuk San Juan és Mendoza környékét. Az Ischigualasto sivatagos tartomànyi parkban jàrtunk (az UNESCO-hoz tartozik ez is), a paleontológusok és öslénytanosok paradicsoma, öshüllök csontjait talàltàk itt.
Pontosabb magyaràzatot itt lehet olvasni: http://hu.wikipedia.org/wiki/Ischigualasto

A Leoncito szàraztavon (ez a kép) olyan erösen fúj a szél hogy alig lehet ellene haladni.
Ja és külön elismerés Mikikének, mert hihetetlen türelemmel intézte a programot, hàrom kisebb- nagyobb elkényeztetésben szenvedö "egyke" gyerekkel.
Egy rövidebb elmesélés a Mikike utolsó bejegyzéséröl: lovagoltunk egy "gaucho" val, Pablo a neve, s itteni "cowboy". Hihetetlen müvészek a gaucho-k az idomitàsban, 2 éves munka van egy ilyen pàsztorlóval. De csodàlatos az eredmény: a ló (àltalàban mének vagy kancàk, mert a csödörök tunyàk) minden mikró-kézmozdulatra reagàl. Az egész teste feszült, készen àll minden pillanatban az ugràsra, s úgy gyorsul mint egy versenyautó, helyböl indul, oriàsi izmos hàtsó combjai vannak (külön gyakorlattal kiizmosítjak 2 éven keresztül) hogy helyben vàgtàban megfordul ha kell, vagy irànyt vàltoztat, vagy helyben megàll. S mindezt egyetlen picurka kézmozdulattal kéri a lovas. Ilyet sehol sem làttam még, amit Európàban làtni a burzsuj lovaknàl, az vizet sem vihet ennek a dresszirozàsnak, pedig hogy el vannak telve magukkal. Talàn a csikósoknàl van még ilyesmi, utànna kell nézzek. S mennyi az àra egy ilyen lónak? 3000 Pesos, illetve 600€. Pedig 2 esztendöbe telik bedresszírozni, mindennap kell foglalkozni vele. S ki veszi meg? Egy két gazdag tenyésztö, és akinek tehéncsordàt kell terengetni, mert Argentina nagy hús és börtermelö orszàg. Egyszer jót lovagoltunk ezzel a Pablo-val, mind a 4-en. A mi lovaink a képeken (azok is hihetetlen jól idomitott lovak) 300€-ba kerülnek... S egy burzsuj nyugati elkényeztetett agyonpuszilgatott rosszulnevelt ideges félös ló pedig legalàbb 10-szer annyiba. Nincs igazsàg.

Hasta luego, Réka

San Juan, Cuyo

dimanche 29 novembre 2009

Mendoza, Cuyo

Bonjour à tous,
Nous prenons actuellement grand soin de nos invités qui se font assez bien au climat, malgré les 42 degrés d'aujourd'hui. Après quelques jours à Buenos Aires pour se perfectionner en tango, nous suivons actuellement un parcours sport, nature et culture dans la région de Mendoza et de San Juan. Pour parler de ces deux régions, on dit Cuyo.
Activités nautiques et équestres pour le sport, tout le monde est encore entier. Réka parlera sans doute dans un prochain message de la dexterité du cavalier gaucho qui manie sa bête comme Prost sa Ferrari, très impressionnant. Marc-Eric avec son look texan est aussi à l'aise sur Tornado que dans sa combinaison de rafteur émérite, Gaëlle lui donne le change avec fermeté. Je vous prie d'aller voir les photos pour le vérifier. Quant à moi, j'ai regretté ma petite mule pétomane de Chachapoyas (voir les messages de juillet). Mais, si ça ne faisait pas aussi mal où je pense, je pourrais peut-être m'y mettre pour de bon.

Nature donc: visite du parc de l'Aconcagua, plus haut sommet d'Amérique du Sud, pas loin de 7000m. Nous avons du nous mettre à trois pour retenir Réka qui forte de ses expériences récentes en andinisme se lançait déjà à la conquète du sommet.

Et pour la culture... Syrah, Malbec et Torrontès, de temps en temps un Cabernet Sauvignon, plus classique.

Marc-Eric a tout de même eu la drôle d'idée de rapporter un corps étranger dans son oeil droit, ce qui ne l'a pas empêché de fermer l'autre dans un premier temps. Heureusement, les paysages lui en ont mis plein la vue et après une petite visite chez l'ophtalmo, assisté par Gaëlle qui n'a pas tourné de l'oeil quand le docteur a sorti son bistouri, il en est ressorti avec un regard neuf sur ce continent. On a frolé le rapatriement, mais TOUT VA BIEN!
Ce message est un peu bref malgré tout ce que nous avons à raconter, mais Internet est terrible dans cette région et nous sommes attendus pour une soirée steak, vino tinto.
Pour toutes les belles photos, ca se passe ci-dessous,
Nicolas

Mendoza, Cuyo

lundi 23 novembre 2009

Buenos Aires

Bonjour à tous,

Après plus d'un mois, nous voici de retour en Argentine. Une petite heure de traversée ultra rapide depuis l'Uruguay et nous sommes rendus à la capitale. Première impression: ca y est, on est rentré à Paris. Un métro bien rempli, des immeubles avec un air haussmannien, des garçons de cafés toujours très souriant, des prix "sympas"pour prendre un verre sur l'avenue la plus large du monde, des cinémas intellectuels, des théatres tendances où l'on joue actuellement Edith Piaf, des places avec des pigeons partout , des galleries commerciales et des voitures de marques françaises à tous les coins de rue. Voilà pour la vue d'ensemble.

Mais à y regarder de plus près, on se rend bien compte que les petits détails font toute la différence. Ici on fait la sieste entre 15:00 et 17:00, les systèmes de climatisation arrosent les trottoirs toute la journée, les restaurants sont vide avant 22:00, les sirènes font beaucoup plus de bruit, les tags sont plus créatifs et on voit moins de cravates. Et surtout, on danse le tango dans les rues. Et le tango, il n'y a pas à dire, c'est la classe.

Avec ses 48 quartiers intramuros et 16 milions d'habitants au total, Buenos Aires est la deuxième agglomération urbaine d'Amérique du Sud, après Sao Paulo. Ca n'a pas toujours été le cas. Au XVII siècle, il n'y avait pas plus de 400 familles dans ce petit port isolé, le plus au Sud du... Pérou. Oui, à l'époque Buenos Aires faisait parti de la vice-royauté du Pérou. Loin des richesses minières du continent et dans une région plutôt rude, les Espagnols ne se sont pas beaucoup interéssés aux Porteños (les portuaires de Buenos Aires) qui ont rapidement eu une certaine indépendance pour contrôler leurs exportations vers l'Europe, en particulier, les exportations de cuirs. En plus des douanes nationales, le port a longtemps profité du monopole de l'emission de la monnaie et des banques qui a permis un développement économique assez rapide de la région. Ce qui n'était pas toujours pour plaire au reste du pays qui n'en profitait pas. Aujourd'hui encore, les Porteños ne sont pas toujours les bons amis des "provinciaux" et viceversa. Enfin, l'histoire de l'Argentine et de Buenos Aires est longue, et on y voit facilement sur les murs ou dans des manifestations fréquentes les stigmates les plus récents de la guerre des Malouines et de la "sale guerre". Heureusement, avec ses quatre équipes de foot en première division, les Porteños ont toujours un sujet de fond pour se chercher des poux. Vous imaginez quatre PSG?

Grande nouvelle: nous avons de la visite. Gaëlle et Ricky sont là depuis deux jours. Très en forme et tout fringuants, très vite remis du décalage horaire, ils sont maintenant prêts à apprendre le tango et faire un bout de route avec nous, tant qu'on reste au soliel entre 18 et 25 degrés, entre -5 et 2000m. Je ne sais pas si on arrivera à tenir le contrat parce que le temps est un peu capricieux ce printemps. Mais en attendant, on rattrape 6 mois de ragots mondains, on trinque et on trouve qu'on mange vraiment bien ici. Tout ça pour se dire qu'au final, on a quand même vraiment l'impression d'être revenus à Paris.
Alors comme on dit à Buenos Aires: bons vents.
Et pour toutes les belles photos ça se passe ci-dessous.
Nicolas.


Buenos Aires

vendredi 20 novembre 2009

Die Uruguay II

Montevideo: une capitale bizarre... bien qu'en bord de "mer" (à l'estuaire du Rio de la Plata), elle n'en reste pas moins écrasante, oppressante avec ses façades grises du quartier de la Place de l'Indépendance. Difficile d'y trouver un centre ville, c'est une ville fantôme... déserte, seulement 1.2 millions d'habitants, capitale d'un pays riche où l'on rencontre encore des charettes de chevaux (pour ramasser les poubelles je crois). Bref, déconcertante.

Montevideo egy furcsa fővàros, mint egy elhagyott üres szellemvàros. Modern, gazdag, de mégis lovasszekerek szedik a szemetet. Nagy szürke tàtongó épület falak sötétitik az üres utcàkat, nem emberszabàsú... az esztétikàban.

Mais nous devons une chose à Montevideo, et pas des moindres: c'est d'avoir donné le jour et l'inspiration à un auteur mondialement connu: Eduardo Galeano. Son livre, Les veines ouvertes de l'Amérique Latine, nous en avons déjà parlé dans le blog. Merci à vous les filles, Charlotte et Véro, pour ce cadeau visionnaire, avant qu'il ne devienne un best seller grâce à la pub que Chavez en a fait en l'offrant à Obama en avril 2009. Je me demande sérieusement si le nouveau président a eu le courage de le lire (faut se concentrer pas mal, entre les données historiques et économiques, il y a de quoi se perdre). Mais c'est très instructif, je vous le conseille si vous venez par là. Sinon, vous aurez du mal à vous y intéresser, sauf les quelques irréductibles intellectuels.

Egy dologban azért elismerést érdemel ez a vàros: màrpedig abban hogy itt született Eduardo Galeano, a Latin-Amerika nyitott erei – Egy kontinens kifosztásának öt évszázada cimü könyv szerzője. Galeano elemzi Latin-Amerika történetét az Újvilàg felfedezésétől napjainkig, közben felszólal az Európa, később az Egyesült Államok általi kizsákmányolás és politikai dominancia ellen. Ajàndékba kaptam útikönyvnek, indulàs elött, és főleg mielőtt best-seller-é vàlt volna, miutàn Chavez egy példànyt ajàndékozott Obama-nak àprilisban.

Colonia del Sacramento est plus accueillante, petite ville à l'histoire mêlée avec les Portugais, puisque fondée par eux en 1680. La ville a longtemps résisté contre les Espagnols pendant une guerre intermittente de 100 ans. Comme beaucoup d'autres centre-villes d'Amerique du Sud, celui de Colonia del Sacramento est classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1995. C'est l'unique site d'Uruguay dans la liste.

Colonia del Sacramento az ország legidősebb városa, amelynek erődjét a portugàlok építették 1860-ban, de nemsokkal ezután a spanyolok kezére került, s még sokáig a két hatalom viszályainak középpontjában állt (kb 100 évig). Az óvàros az UNESCO világörökségi helyszínéhez tartozik (egyetlen UNESCO helyszín Uruguay-ben).


À Colonia il a plu lors de notre passage, mais nous en avons profité pour développer une nouvelle option sur l'appareil photo: "forçage de sourire pour les gens qui font la tronche parce qu'il ne fait pas beau".

Mivel esett Colonia-ban, Miki-nek eszébe jutott a fényképezőgépjén babràlni, és felfedezte az erőltetett mosolygàs funkciót, itt làtható az eredmény.

Les habitants de Buenos Aires qu'on appelle les Porteños prennent assez facilement un ferry depuis Buenos Aires pour traverser l'estuaire et aller passer un we au calme et au frais à Colonia. Vous verrez sur les photos, nous avons pris aussi un tel ferry digne de la Guerre des Étoiles. L'inspiration porteña sera probablement plus avenante, je laisse le soin à Nico d'en parler au prochain tour. Bises à tous, Réka
Buenos Aires lakóit hazájukban csak "porteños"-nak („kikötőieknek”) nevezik arra utalva, hogy a város kikötője milyen jelentős volt az ország történelme és fejlődése során. A porteños-ok hétvégére àtkelnek Colonia-ba, egy gyors csillagháborús stílusú ferry-n. Mi is így tettünk. Majd Miki tovàbb magyaràzza Buenos Aires-ről a lényeget. Budapest-re és Pàrizs-ra emlékeztet ez a vàros.
Puszilunk mindenkit, Réka






Uruguay II

vendredi 13 novembre 2009

Die Uruguay

Bonjour à tous,

avant d'arriver en Uruguay, on ne connaissait vraiment pas grand chose de ce petit pays, à part une chanson douteuse, mais mélodieuse de Serge Gainsbourg, Eduardo Galeano l'auteur du livre qui instruit Réka sur l'Amérique Latine depuis notre départ et le nom de la capitale: Montevideo (c'est rigolo), principalement pour gagner au Trivial Poursuit. D'ailleurs, nous avons joué pour la première fois hier soir au Trivia Royal (le Trivial local) en espagnol avec un taux de réussite non nul et de gros progrès à faire en équipes de foot locales. J'ai finalement réussi à décrocher le camembert orange (sport) en répondant à la question: "comment s'appelle le stade principal de Paris".

Maintenant que nous avons passé quelques jours en Uruguay, je dirai que si ça devait être un pays d'Europe, ca serait La Suisse, plus pour ses gens que ses paysages, la mer en plus et le fromage en moins. Pour les similitudes fiscales, nous ne sommes pour l'instant sûrs de rien sauf que les Johnny, les Florent et les Laury brésiliens et argentins achètent facilement de belles résidences sur la côte uruguayenne, c'est une piste.

Il y a beaucoup de "Puntas", des pointes de terre qui s'avancent dans l'Océan Atlantique. En tous cas, nous avons déjà séjourné dans deux Puntas: la Punta del Este et la Punta del Diablo. L'une est un petit village hippie et de pêche à 200km à l'Est de l'autre et l'autre est un enfer urbain, mais attention, il y a un piège.

Quand nous avons visité la première, il n'y avait pas plus de 10 000 habitants en ville, la plupart en train de briquer de belles demeures, de tondre de beaux terrains, de ravaler des buildings futuristes aux volets désespérément clos, d'avitailler de superbes yachts ou de repeindre sur le sol les emplacements de milliers de places de parking. Tous ça pour préparer l'invasion du demi-million de Januaristes puis de Févriens (l'équivalent sudiste de nos Juilletistes et de nos Aoutiens) qui vont bientôt débarquer de tout le continent et aussi d'Europe pour participer au plus grand concours de bronzette international. Bref, pour l'instant une ville fantôme, sans âme, mais qui brille aussi fort que le soleil qui l'éclaire. Nous avons même eu du mal à trouver un magasin ouvert ce qui fait que nous avons du nous ravitailler à la station service pour voitures allemandes (il n'y a que ça à Punta), on a quand même fait trempette, on s'est reposé de nos 20h de bus pour quitter le Brésil et nous sommes vite partis vers l'autre Punta.

La deuxième Punta est beaucoup plus calme. Les surfeurs se partagent la plage avec les quelques pêcheurs, mais il n'y a pas beaucoup d'embouteillages parce que l'un des deux groupes est bien plus matinal que l'autre. En plus des capitaines Haddock, il y a donc quelques Brices, surfeurs internationaux, émulés par quelques Fridas hollandaises qui attrapent des coups de soleil en les applaudissant. Le poisson y est très frais et comme on a encore la chance d'avoir une cuisine où nous logeons, on se régale. Malheureusement, ce petit village tranquille ne va pas le rester longtemps. Il y a un guide, je cite "routard lonely et paumé" qui est la bible de tous les aventuriers de l'Amérique du Sud, et sur la première page de ce guide, il y a une carte avec les quelques endroits les plus sensationnels du continent, et ce petit village a l'incongruité d'en faire partie, au même titre que le Machu Picchu, Buenos Aires où le lac Titicaca. Donc, depuis une quinzaine d'année, il y a un flux de touristes qui afflue massivement et régulièrement dans ce petit village de pêche. Les habitants du coin avec qui nous avons pas mal papoté ne comprennent pas pourquoi leur village attire autant de monde et parlent un peu ironiquenent de "La famosa Punta", mais ils sont surs d'une chose: cet endroit n'est plus le petit village de pêche tranquille qu'ils connaissaient il y a une quinzaine d'années. Les plus malins d'entre eux ont donc construit des cabanons qu'ils louent aux touristes et sont donc devenus rentiers, mais la plupart se marrent en regardant la valse des bus, qui chaque jour déchargent un nouveau paquet de bagpackers blancs comme des fesses, pour en ramasser un autre un peu plus tannés.

J'éspère qu'avec toutes ses explications, vous avez compris laquelle est la Punta del Este et laquelle la Punta del Diablo, encore une fois attention, il y a un piège.

Si vous avez encore un doute, les réponses sont dans les photos ci-dessous.
A bientôt,

Nicolas
Les Puntas
Et pour les mélomanes, le lien vers la chanson de Gainsbourg:

mardi 10 novembre 2009

Florianopolis

Ca sonne bien Florianopolis, non? C'est sans doute pour ça que nous y sommes allés. Une grande ville riche et moderne dans le Sud du Brésil qui n'a pas beaucoup d'interêt en soi, si ce n'est qu'elle fait le lien entre le continent et l'ile de Santa Catalina, avec ses lagunes, ses grandes plages pour surfeurs et ses petits villages de pêcheurs.

Florianopolis au mois de novembre, c'est un peu comme la Grande Motte au mois d'avril. On est un peu en avance sur la saison. Mais c'est pas plus mal parce qu'il n'y a presque personne, pas de bouchons et pas de soucis pour trouver un endroit où dormir, pas encore trop de sièges dépliables , de parasols ou de glacières familiales sur le sable, et pourtant l'eau est quand même déjà à 24 deg , alors que la Grande Motte en avril, il faut sortir les combis. Enfin, on était ravis de ne pas y être en pleine saison parce que ça doit vraiment être un sacré bazar, pour rester poli.

Nous avons surtout profité de Florianopolis pour retrouver un peu de confort en louant une belle auto et faire notre premier plein à l'ethanol, alors que Carlos G. présentait officiellement le nouveau véhicule éléctrique Nissan (et un peu Renault). Nous nous sommes posés quelques jours dans le Sud de l'ile où nous avons trouvé un petit village de pêche et un charmant petit chalet. Je crois que c'est depuis notre départ le logement le plus agréable que nous avons eu, donc je me suis perfectionné en Caipirinha pendant que Réka perfectionnait son bronzage.

Comme on était autour de la Ste Réka et que nous étions sur le point de quitter le Brésil, on a fait nos derniers achats et surtout un superbe maillot de bain brésilien pour Réka. Quand Réka l'a essayé, la vendeuse a poussé des cris; " wouah, bom, mucho bom..." Puis quand Réka est reparti se changer, elle m'a demandé suspicieuse si nous étions vraiment ensemble. J'étais très vexé, mais je n'ai pas eu le choix, j'ai du acheter le maillot de bain.

A bientôt,
Nicolas

Nous n'avons pas pris beaucoup de photos de Florianopolis, mais il y en a quand même quelques unes sous le lien suivant:

Florianopolis

vendredi 6 novembre 2009

Paraty

Pause rapide dans ce village de la costa Verde, au sud de Rio: il fut construit au 17e siècle pour acheminer l'or extrait de Minas Gerais vers le Portugal. A l'époque, ce "bled" connut donc la prospérité (16000 habitants), et fut construit dans le plus pur style colonial, avec son église baroque Santa Rita (construit en 1722 par des esclaves libres).



Avant le florissement, c'était plutôt une ville de déserteurs. Puis vint l'appauvrissement des mines d'or. Le transports d'autres marchandises (café) prit un peu le relais, mais Paraty connut le déclin comme tant de villes éphémères érigées promptement pour alimenter l'impérialisme avec les richesses de ce continent. Aujourd'hui, il survit et revit grâce au toursime et à la pêche (entendre: les restaurateurs et les bars pêchent les toursites dans une des rues pavées historiques du centre...) Les caipirinhas sont à 5 R$, un prix correct.

Bises à tous, Réka
Egy gyors pihenö a Paraty vàroskàban, Rio-tòl délre. A 17.dik szàzadban épült ki, a Minas Gerais àllamból innen tették hajóra az aranyat, Portugàlia felé. Az aranykor elött szökevények búvóhelye volt. Abban az idöben gazdaggà vàlt a vàroska, barokk stílusú történelmi központtal. Aztàn amint az arany elapadt, egy kis ideig a kàvé hajóztatàsa éltette tovàbb a vàros gazdasàgàt, majd minden elapadt.

Manapsàg a halàszat és a tursitàk tartjàk fenn, nem tudni ki kit halàsz: a boutikosok és a bàrosok a turistàkat az utcàn?


Puszi, Réka.

mardi 3 novembre 2009

L'Ilha Grande

Bonjour à tous,
nous avons donc finit par attrapper un bateau qui nous a laché deux heures plus tard sur l'Ilha Grande, prononcez "île à grange".

L'Ilha Grande a plus de 150km de littoral, avec des plages trés diverses sur les bords et au milieu une forêt dite "atlantique humide". Il y avait jadis une terrible prison pour les grands criminels d'état sur cette ile, un Alcatraz brésilien en quelques sortes. Aujourd'hui, on y retrouve plutôt les beautiful people de Rio et Sao Paolo qui viennent y bronzer le temps d'un week-end. En particulier celui de la Toussaint. Nous avons pu y apercevoir superman, un caniche rose, wonder girl et tinker bell le petit chien de Paris Hilton qui l'avait laissé le temps du we. Mais finalement, ce qui nous ait arrivé de plus folklorique, c'est une agression par quatre jars (le monsieur de l'oie) alors que nous étions calmement en train de lire sur une plage déserte. Réka et moi avons bien essayé de leur faire des prises d'Aikido, mais comme ils étaient très bien organisés, on a perdu.


Il y a deux options pour visiter l'ile et découvrir son superbe littoral: la première est d'aller directement sur les plages, en taxi-boat, en yacht privé ou en hélico. La deuxième est de mettre une bonne paire de chaussures, partir pas trop tard avec un casse-croute et de profiter des sentiers qui traversent la forêt: amadouer les tamarins, éviter les gros serpents, écouter les singes hurleurs... En optant pour la deuxième solution, à raison de 5 heures de marche chacun des 5 jours où nous sommes restés sur l'ile, nous avons éstimé que nous avons dépensé 70 fois plus de calories que de Réais en prenant les taxi-boat. Celui qui saura nous dire le prix d'un aller retour en taxi-boat sur l'Ilha Grande a gagné.
Précision: il faisait chaud, humide, et nous marchions à 4km/h sur des sentiers avec une pente moyenne de 6%. Enfin, on fait 130kg à nous deux.
Attention, tous ceux qui reviennent d'une lune de miel au Brésil sont exclus de la compétition.

Nicolas

Même si nous avons un peu honte de partager ce type de photos début novembre, n´hésitez pas à cliquer sur le lien ci-dessous.
Ilha Grande