lundi 31 août 2009

Huayna Potosi: la cumbre!

Intro de Nico:

Quand nous étions à 5500m sur le Cotopaxi en Equateur, crevés et transis de froid et sur le point de faire demi-tour, Réka m'a dit : "C'est promis, je ne t'embêterai plus jamais avec des ascencions de glaciers, c'est pas pour moi". Enfin, je crois me rappeler qu'elle avait utilisé des termes un peu moins châtiers.

Le lendemain matin, elle me réveillait en me mettant sous le nez notre guide de voyage et me disait: "Regarde, il y aura plein d'autres occasions de grimper encore plus haut, à plus de 6000m, au Pérou ou en Bolivie, c'est chouette, non?"
Quand un peu par hasard, alors que nous étions à La Paz depuis à peine une heure, une agence nous a proposé de partir le lendemain matin pour faire l'ascension du Huayna Potosi, un sommet à 6088m, je ne savais donc plus trop quoi dire. D'autant plus que ma maman m'avait expressément demandé de ne plus grimper sur des glaciers, et elle a raison!

Réka a dit calmement: "ok, on y va", et donc on y est allé. Mais je vais laisser Réka vous raconter tout ca. Et que tout le monde se rassure, on a décidé de ne plus rechausser de crampons avant un bon bout de temps, en tous cas, on ne tentera pas d'aller plus haut.
Nicolas
Röviden lefordítom Mikike bekezdését: a Cotopaxi utàn nem akartam többet gleccseres hegyre màszni, a hideg miatt. De sok szép csàbító magas hegyet találtunk még az útunkon, s most volt alkalmunk ilyen hegyeket màszni. Európàban alacsonyabbak a csúcsok és gleccserek, de nehezebbek is a szeszélyes idöjàràs miatt. A magaslatot itt màr megszoktuk, s sosem leszünk ilyen alkalmazkodottak mint most, mivel 3 hónapja 3000 és 4000m között vagyunk. Mikike mamàja megkérte hogy többet ilyen magasra ne màsszon fel, a Pisco utàn. Ez a hegy utàn magassabra nem megyünk: e szép benyomàsnàl és sikernél megàllunk.


Bonjour à tous,

Nous sommes donc partis chargés comme des mules du camp de base situé à 4700m où nous a déposé le 4x4 de l'agence (mon sac pesait plus que pour le voyage habituel), pour rejoindre le camp d'altitude à 5130m. Une ambiance sympa règnait là haut, les murs sont décorés des divers témoignages sur la difficulté de l'ascension, et sur l'appartenance patriotique. Après un bon souper, petit jeu de cartes Uno, et au lit à 18h30. Evidemment, j'ai eu la chance de devoir me relever et traverser les matelas de 20 dormeurs (en fait seul le guide ronflait, sinon, tous on comptait les moutons en nous réchauffant dans nos duvets) pour sortir au petit coin en pleine nuit... un bonheur de quitter son duvet chaud!

Puis réveil (mouvementé pour certaines: mes chaussures ont échappé de justesse à la galette d'altitude de la voisine), bref petit dèjeuner, préparatifs, et départ à 2h du matin. L'équipement était vraiment de très bonne qualité, surtout en comparaison de celui qu'on avait au Cotopaxi. Pendant l'ascension, j'ai eu un peu froid aux orteils et aux mains, mais rien d'insupportable. Nico aussi était bien équipé, pour une fois ses chaussures étaient parfaites (dur dur quand on a un pied qui chausse du 45 et l'autre 47).
Nous sommes donc partis à la lueur de nos frontales, bien ancrés dans la cordée et bien attachés à nos crampons. Saturne nous accompagnait de sa brillance intense tout du long, quant à la Lune, elle nous a quitté peu après le départ. Dommage, car le glacier au clair de lune est époustoufflant!

Nous avons atteint le sommet après le lever de soleil, à 8h du matin (voir photos picasa), c'était magnifique, avec la Cordillera Real qui freine la mer de nuages de la jungle bolivienne.
La partie finale était très dure techniquement. Ils ont modifié le chemin depuis quelques temps, en raison d'une crevasse qui coupait le sentier. Mais ça valait le coup, cette "randonnée" au sommet du Huayna Potosi fera partie de nos plus beaux souvenirs.

Huayna Potosi, illetve az elsö Székelyleàny a csúcson:

Tehàt jól megterhelve nekiindultunk az 5130m-es menedékhàznak, hogy ott töltsük a rövid éjszakàt indulàs elött. Az utazàsi iroda terepjàrója 4700m-en tett le, onnan van a fotó a hegyi macskàról:-). A magaslati menedékhàzban jó hangulat fogadott, kb 20 túrista gyülekezett màr. Egy meleg leves utàn, s egy hangulatos nemzetközi kàrtyajàték utàn hamar ágyba mentünk (illetve meleg hàlózsákba, mert 5200m-en aludni csak a hegykalauzok tudnak).
S aztàn hajnalban 2-kor kurta reggeli, meg hosszú szerelkezés-készülödés. Súlyos az a sok kacat, de legalàbb meleg, s nem fàztam mint a Cotopaxi-n. A homloklàmpàinkkal nekiindultunk a csúcsnak, Andres hegyikalauz segítségével. A Hold szépen vilàgított, fehérlett az éjszakában a gleccser, majd lebujt, s tovàbb Szaturnusz tartotta az égboltot a Nap ébresztöjéig, s még utàna is a hajnali szürkületben. Hihetetlen és lenyügözö szépségü a napfelkelte a csúcsok és felhök felett. A boliviai dzsungelfeletti felhötengert a Cordillera Real-hegység fogja meg, keleten (cf fotók picasa-n). A csúcsra 8-kor értünk fel, mindketten. Én megúsztam hegyibetegség nélkül, de Mikike nehezebb körülmények között érte el a 6088 métert (a maratonosoknál gyakori).

Aztàn lassan lejöttünk, a napsütésben, a gleccseren. Hihetetlen sötét az égbolt olyan magasan, közelebb az ürhöz. Túlvilàgi!

Puszilok mindenkit,
Réka

La redescente aussi était magnifique, marcher sur un glacier, avec un ciel bleu foncé, plus près de l'espace que jamais - sauf en avion, mais ça ne compte pas =) - reste une expérience magique.
Voilà =)
Bises à tous
Réka
PS: Le Huayna Potosi, ou la première fille Sicul au sommet - jusqu'à preuve du contraire je considère que c'est moi:-)


Ide kell kattintani a FOTÓKÉRT
CLIQUEZ ici pour les photos

Huayna Potosi

jeudi 27 août 2009

Titicaca, Copacabana et bon anniversaire

"Cette fille-là on peut dire que c'est un cas.
J'aimerais la noyer dans le Titicaca ."
Dix Bolivianos au premier qui trouve l'auteur de cette chanson et dix de plus a celui qui cite la bonne lecon qu'il en a tiree.

Normalement, j'aurai du commencer le message avec une photo de Reka qui souffle les bougies d'un gros gateau d'anniversaire avec en toile de fond le fameux lac Titicaca. Mais voila, nous sommes en Bolivie maintenant et on etait prevenus, les connexions Internet et les ordinateurs, c'est plus tout a fait comme au Perou. Donc, pas de photos et pas d'accents pour l'instant, ca reviendra un peu plus tard. En tous cas, Reka etait tres contente que tout le monde (ou presque) ait pense a son anniversaire, y compris pour les nouveaux messages qu'elle est en train de lire a cote de moi sur facebook.

Avant de quitter le Perou, nous avons pris un dernier dejeuner dans le terminal de bus de Puno, en compagnie entre autre d'Amanda, une jeune et jolie Suisse, qui est un peu vegetarienne. Donc, elle avait bien precise qu'elle ne voulait pas de viande dans la soupe, ce que la serveuse avait bien compris. La soupe arrive, on plonge les cuielleres dans la soupe - ce qu'on en sort est toujours une surprise - et ca loupe pas, des morceaux d'os, des bouts de viandes, de peau... Au moins, il n'y avait pas de pattes de poulets. Bref, on appelle la serveuse pour lui dire: "ben flute alors, il y a de la viande dans la soupe, alors qu'on avait dit qu'on en voulait pas, Rrrrr" Et la serveuse de repondre: "Bande d'idiot, c'est pas de la viande, c'est des tripes".

Depuis deux jours, on bronze sur les bords du lac Titicaca, soit disant le plus haut lac navigable sur Terre. Superlatif qui me laisse dubitatif. Des que je trouve un lac un peu plus haut, j'y construit un petit radeau, juste pour faire mentir la legende. Ce qui est sans doute veridique ici. comme nous l'on raconte les gens qu'on a rencontre sur l'Ile du Soleil (lieu de naissance des Inca), c'est qu'une population d'intelligence superieure vit dans le fond du lac, en dehors du temps et de la matiere. Pour le temps, j'espere qu'ils ne s'ennuient pas trop. Mais pour la matiere, tant mieux pour eux, ca leur evite sans doute de se les geler dans le fond du lac. Enfin, il fallait voir nos tetes quand Bernardo, sexagenaire affable et excellent cuisto avec ca, nous a explique qu'une expedition sous-marine avait recemment etabli le contact Patrick Duffy, l'homme de l'Altlantide. C'etait dur de garder son serieux, d'autant plus que Bernardo etait quelqu'un de charmant , d'ouvert et que nous ne voulions vraiment pas le vexer. J'ai espere un instant qu'il se foutait de notre tronche, mais non. Alors on a embraye sur la localisation de l'etoile du Sud, sujet moins polemique.

On a rencontre un bon paquet de touristes sur l'ile du Soleil, tous plus ou moins malades a cause de l'altitude et du soleil. Pour ceux qui connaissent, nous avons evite une queue de renard en
sortant de notre chambre de tres peu.
On va sur l'Isla des Sol en bateau et le retour ne s'achete que sur l'ile... et coute deux fois plus cher que l'aller. Evidemment, si on est pas content, on peut toujours rentrer a la nage.

A part ca un lac aussi grand a presque 4000m d'altitude, ca en jette. En regardant les bancs de truites, on s'est dit qu'on avait beaucoup de chance de pouvoir continuer la ballade a l'heure de faire son cartable. Meme s'il faut bien admettre que la rentree litteraire va me manquer un peu.

Un peu de patience pour les prochaines photos, on espere trouver un Internet un peu plus performant a La Paz.

Nicolas.

Et maintenant qu'on est a la Paz, j'ai pu mettre le lien vers les photos du Titicaca, cliquez ci-dessous

Titicaca

lundi 24 août 2009

Adios Perú

Ca y est, après presque deux mois au Pérou, on s'apprête à passer la frontière, et il faut bien avouer qu'on quitte le Pérou avec plus de regrets que l'Equateur.

La seule conclusion que nous pouvons faire aujourd'hui, c'est de noter la recette du Pisco Sour de Pichin (le gars barbu qui se marre comme une baleine sur la photo) pour ne pas l'oublier.

- Une tasse de citron vert pressé.
- Une tasse de sucre blanc.
- 3 tasses de Pisco Sour (je suis sur que ca peut aussi marcher avec du Gin)
- 2 blancs d'oeufs
- Plein de glacons
Passer tout ca au blindeur pendant 5 minutes et boire très frais.
A bientôt,
Nicolas et Réka

samedi 22 août 2009

Arequipa & Colca Cañón

Hello,


Arequipa ou la ville blanche, est nommée ainsi en raison des constructions en pierre volcanique blanche, C'est la 2ème plus grosse ville du Pérou, elle revendique sa différence, voire son indépendance. Le cloitre Santa Catalina compte parmi un de ses joyaux. Ses murs ocres et bleus rappellent les constructions du Maghreb, d'ailleurs c'est l'influence du Maghreb sur les Espagnols qui transparait dans ce style (info confirmée par la dame qui nous a guidé dans le cloitre).


Et comme le monde est petit: on rencontre au sein du cloitre un ancien camarade de lycée, que je n'ai pas vu depuis 13 ans... excellent :-)



Nous sommes aussi partis voir les condors, lors d'un trek de 2 jours, au Colca Cañón. Ici on dit que c'est le plus profond du monde... mais il y en a deux au Tibet et en Chine, encore plus profonds (près de 6000m). Mais ce qui compte ici, c'est que c'est plus profond que le Grand Canyon du Colorado. Ca c'est officiel.

On y a vu un volcan émettre quelques fumerolles, puis rien, c'est pas très rassurant, hi hi.



Le volcan El Misti ne fera finalement pas partie de notre programme... s'agissait encore d'une grimpée de nuit, mais cette fois sans glaciers = c'est un tas de sable. Nonchalance? Peut-être...

Bises à tous, Réka

ATTENTION: cette fois il y a 2 liens photos en fin de texte

Arequipa, illetve a fehér vàros, a volkanikus habköépitkezésröl kapta nevét. Nevezetessége a Santa Catalina kolostor, 1580-ban épült, a gazdag Spanyol kisasszonyok részére. Építkezési stílusa arab vonatkozású, piros és fehér falaival. S kicsi a világ, mert egy régi liceumi osztálytárssal találkoztam a kolostorban... érdekes :-)

Megjártuk a Colca Cañónt is, kondor keselyüt lesni : 10-15 kilós madarak, 70-80 évet élnek, ök is 18-évesen válnak nagykorúvá :-) Itt azt àllitják hogy ez a világ legmélyebb szakadéka... de Tibetben és Kinában két sokkal mélyebb talàlható, és végül is az a fontos itt, hogy a Colca Cañón mélyebb mint a coloràdói Grand Canyon. Ez hivatalos adat.

S láttunk egy füstölgö vulkánt, alig tartott egy-két percig, de nem nyugtató, mi? Hi hi.

Az El Misti tüzhányó megmászása (megint éjjel, 5822m) nem kerül sorra... talán henyélésböl, ki tudja :-) Ez a vulkán az Arequipa város egyik szimbóluma... (làtható a fotókon a piacasa-n).

Puszilok mindenkit, Réka

FIGYELEM: két picasa fotó kapcsolat található ebben a bejegyzésben itt alúl


Arequipa

Colca Cañon

lundi 17 août 2009

Ze bull fight

Il y a de ces journée qui ne se terminent pas du tout comme elles commencent.

Après un énième bus de nuit, donc une énième nuit blanche entre Cusco et Arequipa, nous sommes arrivés vers 6h ce matin dans notre auberge recommandée depuis longtemps par nos amis Italiens. Fatigués, courbaturés, nous nous apprétions à passer une journée de repos comme nous le faisons souvent après ces pénibles voyages en bus. Mais rien ne nous avait préparé au Yunta Wasi et à son aubergiste en chef l'irrésistible Pichin, que nous avons déjà surnomé Poséïdon.

A peine arrivés, Poséidon nous propose de l'accompagner à la finale nationale de combats de taureaux qui a lieu l'après-midi même dans l'arène de la ville. Ok. Mais avant ca, on prépare une tournée de Pisco sour, une espèce de Gin & Tonic local avec du blanc d'oeuf. Si c'est frais, c'est bon, sinon, c'est infect. Bref, on prend l'apéro, on se tape sur le ventre et on file dans l'arène. L'ambiance me rappelle les fêtes de villages. Il fait chaud, le soleil tape, plein de monde, des sombreros, beaucoup de poussière, des stands de nourriture tous les 10 mètres, beaucoup de bières et les urinoirs qui vont avec, des billets de banques qui s'agitent pour parier, des enfants qui jouent, des femmes qui minaudent et quelques bonhommes qui prennent ce sport très au sérieux. On comprend pas toujours ce qu'ils crient, mais une chose est sure, ca leur tient à coeur. Les taureaux font se qu'ils peuvent, parfois ils s'ignorent, la plupart du temps ils finissent par se mettre sur la tronche. Mais il n'y a pas de sang, apparement pas de blessures, surtout des bons coups de boules et les combats sont assez courts.

Kiki: quand j'ai rencontré Réka, elle avait un petit cochon d'inde qui s'appelait Kiki. Kiki reconnaissait la voix de Réka et lui témoignait une grande affection. Je crois que c'était réciproque. Kiki a eu une mort digne, il a été emporté par un renard qui rodait dans le jardin de Margency. Finalement, c'est pas si mal pour un cavia porcellus de réintégrer la chaîne alimentaire naturelle.
Le 16 aout 2009, Réka n'a sans doute pas pensé à Kiki quand elle a croqué à pleine dents dans le cousin par alliance de Kiki. Bon, le cobaye, ca n'est pas mauvais, mais cuit, ca ressemble vraiment à un rat et il n'y a pas grand chose à manger.
Bref, une journée bien chargée qu'on oubliera pas.

A bientôt,

Nicolas
Pour voir toutes les photos du bull fight, cliquez ci-dessous

Arequipa - Bull fight

samedi 15 août 2009

Machu Picchu


Na megjàrtuk ezt is.
Machu Picchu, az egykori Inka Birodalom romvárosa, az UNESCO Vilàgörökség része. A hagyomány szerint az 1460-as névekben – az inka király – Pachacutec Inca építtette. A város fél évszázadig virágzott, majd kb. 400 évig „pihent”, míg 1911-ben újra felfedezték (Hiram Bingham).


Hogy lehet feljutni a Machu Piucchu (MP)-ra? Hàrom lehetöség àll fenn:
- helikopter azoknak akik nem birnak a pénzükkel,
- vonat és busz a sörhasas gazdagoknak (több mint 100 dollàr a vonat),
- vagy sàtor, bot és jó cipö, a fiatalabb motivàltaknak.

Lényeg az hogy egy 4 napos nehéz tùra utàn hajnalban 2h40-kor kelünk, hogy az elsök közt érjünk a kapuhoz. Az Agua Calientes vàrosból kb 30 percre van az Urubamba hegy, s onnan a csúcsra meg egy óra gyors katonàs gyaloglàs, lépcsökön végig. Itt ül buszra aki lusta meg gazdag, vagy aki nem akarja elérni a Huayna Picchu pecsétet. Maga a telep 6-kor nyit. Akkor rohanàs, hogy legyünk az elsö 400-ban, a Wayna Picchu pecsétre, a telep túlsó felén. Aki utàna ér oda, az nem jut fel.

Mi az 5 napos Salkantay-tùràval értünk az Inka-k romvàrosàba. Nagyjàból egy korosztàly a csapat, heten voltunk. Sok érdekes kaland színezte az utazást: szelid kismajom egy kempingben, szelid papagàj egy màsik helyen, temérdek macska szinte minden este, meg egy sebesült svàjci utitàrs... Az ösvényen lefelé, diszkréten egy kényelmes bambusz WC-t akart faragni magànak nagy gyorsan, de a svajci bicska a làbszàràban àllt meg... Volt ott "scheise" elég... :-)


Amúgy tele van túristàval: naponta àltalàban 3000 làtogatòja van a MP-nak, abból az elsö 400 aki gyorsan fut feljuthat a Huayna Picchu-ra, az a csúcs hàttérben amit minden fotón làtni lehet. Mi is gyorsan szaladtunk... ez a kép itt a Huayna Picchu-n készült.
Ime egy video franciaul... gúnyolodunk azzal a falcs kifejezéssel hogy mindig azt mondjàk az itteni utazók hogy "j'ai FAIT le Machu Picchu, etc" tehàt hogy "csinàltam" a Machu Picchut, stb...
Lényeg az, hogy hihetetlen hisztéria van az egész körül. Próbáltuk megfejteni az okàt, miben rejlik ez a tömeghisztéria a MP irànt... de még nem egészen tiszta.
Annyi igaz hogy szép, titokzatos, az inkák kiváló építőmérnökök és nagyszerű útépítők voltak. Római színvonalon építkeztek.

Puszilok mindenkit, Réka

Que vous raconter de plus sur le Machu Picchu? On l'a FAIT, voilà! Check! Je laisse le soin à Nico pour les descriptions historiques.
Sinon, le trek Salkantay fut notre moyen bien mérité d'y accéder. Pas facile comme trek, mais on s'est bien marrés, faut le dire: l'équipe internationale qui composait notre groupe a contribué à la bonne ambiance, émaillé par le "scheise" 'incident de Jan, notre ami Suisse, qui en voulant se tailler un nid douillet dans les bambous pour la grosse commission... a perdu le contrôle de son couteau suisse, pour finir la course de la lame en décorant son mollet d'une belle plaie bien nette comme il faut. Les soins militaires ont eu raison de la science médicale... tant pis, la prochaine fois je m'écouterais, et je suturerais, même si la stérilité n'est pas au RV, comme l'a suggéré un ami chirurgien.
Le ponpon de tout cela c'est quand même l'arrivée au MP: lever a 2h40, pour grimper l'Urubamba, pour être dans les 1ers à rentrer, puis dès qu'on franchit la porte, c'est sauve qui peut, tout le monde se met à courir comme des attardés, ça m'a rappelé l'ouverture des amphis le matin en 1ère année de médecine... Tout cela pour être dans les 400 premiers pour le Huayna Picchu ... On a bien essayé de comprendre les mystères de l'hystérie mondiale pour le MP, qui certes est impressionnant et gardera bien ses secrets pour l'éternité je crois, mais pour le moment on reste encore en questionnement. Pourquoi le MP et pas Kuélap? Le fin mot de l'histoire c'est que personne ne sait quel ètait le vrai nom de ce peuple, puisque le mot inca leur a été donné par les espagnols en raison de leur coiffe de plumes (c'est un mot quechua, histoire á vérifier).

D'la folie, j'vous dis!

Bises à tous, Réka

PS: Une grande 1ère pour nous: nous avons joué avec un petit singe!


On a FAIT le Machu Picchu

Les gens FONT le Machu Picchu. On pourrait visiter le Machu Picchu, ou bien s'y rendre, le découvrir, ou tout simplement y aller ou le voir, mais non, on FAIT le Machu Picchu. (j'ai vérifié, ca vaut aussi pour les autres langues). Bon, il y a aussi des gens qui font le Pérou, qui font la Bolivie, l'Inde, etc, mais ca c'est encore autre chose. En passant, il y en a beaucoup moins qui font la Belgique et ca c'est un tort.

Pendant notre visite du Machu Picchu, Réka et moi avons compté qu'il y aura bientôt pratiquement 1% de la population mondiale qui aura fait le Machu Picchu, bon on a aussi compté que les toilettes publiques du site se mettent dans la poche pas loin de $1000 tous les jours. Merki. Mais 1%, c'est énoooorme, non?

Le Machu Picchu, c'est toujours très loin, parce qu'évidemment c'est pas les Péruviens, les Boliviens ou les Equatoriens qui visitent le site. C'est souvent très cher, ou alors il faut beaucoup marcher et se lever très très tôt. Bref, ça reste quand même nettement moins accessible que la Sainte Chapelle et la Conciergerie qui mériteraient certainement la même fréquentation que le Machu Picchu.

J'ai bien regardé autour pour essayer de comprendre. Ce n'est certainement pas par passion pour la culture Inca qui y draine autant de monde. Il y a sans doute des ferrus d'Inca, mais pas 3000 par jour, en plus, il faut bien admettre que sans visite guidée on y comprend rien et qu'avec une visite guidée, on comprend surtout qu'on a pas encore compris grand chose sur la civilisation Inca.

Alors, pourquoi est-ce que tout ce monde fait le Machu Picchu? Je ne veux pas croire que c'est uniquement pour briller dans les diners mondains. Mais pourquoi donc est ce que le Machu Picchu c'est bien? Voilà les quelques réponses (plus ou moins malhonnètes) que j'ai trouvées.

D'abord, parce qu'il fait chaud, et comme tout le monde se les gèle à Cusco avant d'y aller, ca fait du bien de s'y réchauffer au soleil. Aussi, il n'y a presque pas de moustiques, contrairement aux deux derniers jours de la randonnée que nous avons faite pour y arriver.
Parce qu'on est tous attirés par les constructions en vielles pierres avec des murs épais, des poutres apparentes avec une vue dégagée sur les montagnes alentours, le type de barraque authentique qu'on a tous envie d'avoir pour couler nos vieux jours dans le Perigord Noir.
Parce que la pelouse est impeccable (de frein), tondue à raz. Ca ressemble à un golf, une espèce de nature organisée, entretenue, à la Baudelaire. Et tout le monde trouve qu'un golf c'est esthétique, même ceux qui ne veulent pas en jouer. Bref, c'est vraiment esthétique.
Enfin, parce que c'est grand, et qu'on se perd assez volontiers dans les dédales de pierres. Ca nous rappelle sans doute la petite peur qu'on avait gamin dans les labirynthes en verre des fêtes foraines.

Voilà, donc le Machu Picchu, ça vaut la peine. Pour y aller sans prendre le tourist-racket-train, c'est possible de suivre le traditionnel chemin de l'Inca, mais il n'y a pas de place avant 2054 et on avait pas le temps d'attendre. Donc, nous y sommes allés presque à pied pendant 5 jours, par la randonnée "alternative" dite du Salkantay. Nos compagnons de route étaient des plus sympathiques. On a eu très froid en passant des cols de montagne, puis très chaud quand on est redescendu vers la jungle. On a croisé pas mal de petits chats, pour le plus grand plaisir de Réka, puis aussi un petit singe qu'on a surnomé Sabotage, et un perroquet. On a mangé des kilos d'avocats qu'on avait presque qu'à cueillir sur la route. On a passé plusieurs heures dans les thermes de Santa Theresa. On a suivi la voie ferrée sur les derniers kilomètres. Le dernier jour, hysthériques, nous nous sommes levés à 2:30 pour grimper au Machu Picchu et être surs d'être dans les 400 premiers qui auront le droit de grimper encore plus haut au Huayna Picchu, la montagne qui surplombe le site. A 4:00, nous faisions la queue à l'entrée du site, dans les 20 premiers, puis à 6:00 les portes de la cité perdue des Incas se sont ouvertes et nous avons enfin pu FAIRE le Machu Picchu. Youpi!

Mais, si vous voulez voir tout ca en image, il faut cliquer vers le petit lien ci-dessous:


FAIRE le Machu Picchu par le Salkantay

Nicolas

Cusco, c'est mégalo

Bonjour à tous,

Depuis Lima, nous avons pris un bus. 21 heures, sans arrêt, dont 15 heures de route dans les montagnes. Il y avait dans le bus pas mal de touristes qui venaient d'atterrir à Lima et qui comme nous se rendaient à Cusco. Donc avec le décalage horaire, le process d'adaptation gastrique à la nourriture locale et à l'altitude, ce voyage était vraiment délicat pour les estomacs sensibles. Comme nous étions assis à l'arrière du bus, nous avons pu suivre tout au long du voyage la procession de gens qui rampaient littéralement pour aller faire ce qu'ils avaient à faire dans les toilettes. Ca ne nous a pas empêché d'apprécier les 5 projections de film et en particulier Mon Beau père et moi, un excellent film avec Ben Stiller que nous conseillons à tous.

Arrivés à Cusco, nous avons trouvé un hotel pas trop cher pour le coin, puis retrouvé nos amis Suisses, pris un déjeuner et dodo.

Le lendemain, nous avons fait la visite tourisique de la ville, c'est superbe, sans aucun doute la plus belle ville que nous avons vu jusqu'à aujourd'hui en Amérique du Sud. C'est bourré de touristes, qui viennent d'abord parce que c'est facile grâce à l'aéroport international, ensuite parce que c'est le point de départ pour l'incontournable Machu Picchu, l'une des 7 nouvelles merveilles du monde d'après l'Unesco.

Cusco était jadis la capitale des Incas. Il y a beaucoup de constructions érigées sur les ruines des batiments Incas. Et donc, à chaque coin de rue, on peut admirer toute la science des Incas pour l'agencement des pierres. Ca m'a d'ailleurs rappelé un documentaire que j'ai vu à la télé il y a très longtemps, sur Cusco. Il y avait un gamin Péruvien avec un bonnet en laine qui montrait d'un coté de la rue un mur Inca avec des pierres parfaitement agencées, sans mortier, sans jeux, sans vide et de l'autre coté un mur construit par les Espagnols au XVIe siècle. Et le gamin disait en ricanant: à gauche, le mur des Incas, et à droite celui des incapables.

Sinon, je songe à profiter des "books exchanges" internationaux du coin pour rationnaliser notre bibliothèque qui commence à peser un peu trop lourd dans mon sac.


A plus tard pour le débriefing du Machu Picchu.
Nicolas





Pour les autres photos de Cusco, cliquez sur le lien ci dessous,


Cusco

vendredi 7 août 2009

Lima

Ah, qu'est ce que ca fait du bien après toute cette nature de retrouver une grande ville polluée avec sa vie, ses gens, ses humeurs, ses bruits et ses odeurs. Plusieurs fois, on nous avait dit tout le mal du monde sur Lima, à tel point que nous avions même envisagé de la contourner. Nous ne sommes restés que deux petits jours à Lima, mais nous avons profité de chaque minute. Même Réka qui honnit (hi-han) les grandes villes autant qu'elle adore les beaux paysages, la nature et les grands espaces a avoué que ça faisait du bien de revoir des boutiques pleines, des Mc Do, des musées, des expos, de l'activité et des gens pressés.


Sans doute que nous avons eu de la chance, probablement aussi parce que nous avons fait exactement ce que déconseillent les guides pour aventuriers de l'Amérique du Sud: accepter la proposition du taxi que nous avons pris le matin même de notre arrivée de nous faire faire un tour express de la ville en une journée. On a un peu hésité, et puis on a compris que le taxi n'était autre que Will Smith qui s'offrait un peu de bon temps loin d'Hollywood, sous le pseudonyme de Luis, c'etait donc Luis Smith.
Et bien Luis Smith était le guide le plus sympa qu'on peut trouver pour un tour express de Lima. Il nous a trainé dans tous les coins de la ville, avec à chaque fois des explications prolixes et pertinentes. Il m'a expliqué que Renault ne percerait jamais au Pérou tant qu'il n'y aurait pas de 4x4 dans la gamme (j'ai pas eu le cran de parler du Koléos). Il s'est bien marré quand on lui a dit le prix d'un appart à Paris, et nous a montré un peu plus tard dans quel quartier on pouvait acheter une belle petite maison à Lima pour 10 fois moins. Il nous a conseillé d'aller voir l'expo "el cuerpo humano", nous a confirmé que 90% de la police Péruvienne est corrompue et les 10% restant corruptibles. Il nous a évidemment confirmé que le Pérou était le meilleur pays d'Amérique du Sud, et Lima la seule ville valable dans ce pays. Bref, je pense que si nous avions passé une autre journée avec lui, on s'instalait à Lima pour de bon.


Et puis, nous avons aussi eu la bonne surprise de retrouver dans notre hotel deux camarades Italiens que nous avions rencontrés à Chachapoyas. Ca fait toujours plaisir. Enfin, on mange bien à Lima, on trouve de tout, ca nous change un peu du poulet et du riz.


A bientot, Nicolas










Lima

samedi 1 août 2009

El Pisco

Bonjour à tous,

Pisco est une ville du Pérou, c'est aussi une région du pays. D'ailleurs, comme toujours, Pisco est la capitale de Pisco.
Le Pisco est aussi une eau de vie à base de raisin qui est un peu la boisson nationale au Pérou, mais le Chili en revendique aussi la paternité, alors ils se font un peu la tronche pour cette raison. Bref, on essaiera de tirer tout ca au clair quand on sera au Chili.

Mais le Pisco qui nous interesse aujourd'hui est surtout l'un des glaciers de la Cordillère Blanche. Je suis allé en haut du Pisco parce que c'est le seul sommet du coin avec un nom dont je pouvais me souvenir, et sans doute aussi parce que c'est l'un des seuls accessibles simplement avec une bonne paire de guibolles, un bon bonnet, des crampons et un piolet. Pas besoin de gogo gadgets au poil pour y aller.


Réka, raisonnable et pragmatique avait décidé de m'attendre sagement au camp de base. Elle avait pour ca deux bonnes raisons: il faisait très froid et surtout elle ne voulait pas attraper la grosse tete en cas de réussite.

J'ai donc fait la ballade avec Bernard-Henri, le guide local, increvable et inoxidable et un jeune ours brun Californien, Galin, lui aussi guide de montagne dans son pays. Bref, avec deux pros comme ca , je n'avais pas le droit de faire foirer la course.

Bon, comme toutes les ascensions, il y a toujours un process: une petite nuit dans une bonne tente au camp de base à 4650m, puis debout à minuit pour démarrer à 1h du matin. Traversée de la morena avant d'arriver au pied du glacier deux heures plus tard. On s'encorde, on met les crampons et un deuxième bonnet, puis on attaque le glacier. Il y a des passages ou ça grimpe dur dur, d'autres ou c'est un peu plus plat. Il fait noir et ca fait mal au pied. De temps en temps, on entend une avalanche sur les glaciers alentours. On a du s'arrêter trois fois en tout, mais pas trop longtemps, il faut rester en mouvement pour éviter de perdre un doigt de pied à cause du froid. Les 30 derniers mètres sont un peu rudes, et on arrive au sommet à 5760m, un peu avant 6h, juste pour voir le lever du soleil. Bah, c'était très beau. Personne, pas un seul nuage, juste les autres sommets qui changent de couleur avec le soleil. Bernard-Henri en a profité pour passer quelques coups de fil à sa copine Arielle (apparement, c'est le seul endroit du coin ou ca capte), mais Galin et moi, on était vraiment contents. La descente, c'est pareil, mais dans l'autre sens et puis il fait jour, alors on peut voir les crevasses et les congères.

Vers 10h, on était de retour au camps de base. Un peu plus haut, Réka nous avait rejoint souriante, avec un bon café, des croissants chauds et des tartines de nutella.

Au final, je pense que ce type de grimpette vaut presque un semi-marathon, mais on croise quand-même moins de monde. Avis au copains d'entrainement de la minière...

Schuss,
Nico
Ci dessous, une petite vidéo prise à l'insu de Réka lors de la descente du camp de base:



Et ci-dessous le lien vers toutes les photos du Pisco:

Fakanàl: murok tészta _ Gâteau de carottes

Egy zamatos murok (sàrgarépa) tészta, hihetetlen de igaz, finom! A túravezetönk (illetve mamàja) pontositotta a receptet:
.
Hozzàvalók:
  • Fél kiló reszelt murok
  • 7 tojàs
  • 2 narancs leve és reszelt héjja
  • 4 csésze liszt (de hogy mekkora? egy vizespohàrnyi? olyan 10 centis poharat mutatott)
  • màsfél csésze olaj (de lehet hogy a gtyakorlott szakàcsnéha jobban làtja olvasztott vajjal a dolgokat)
  • cukor, ízlés szerint
  • mazsola, dió, vanilia, fahéj, szegfüszeg
  • +/- szàritott barack
Elkészítés:
Összefözzük (lobogjon) a narancslevet, a narancshéjat, a mazsolàt, diót, szegfüszeget, fahéjat. Belekeverni a murkot, tojàsokat, lisztet, olajat (vagy a megolvasztott vajat?), cukrot, (+/- szàritott barackot).
Egy "cake" sütöben megsütni.
Várjuk a visszajelzést... sok sikert.
Réka
.
.
.
Un superbe gateau, riche et savoureux, transmis par notre jeune guide Dominique (sa maman surtout):
Matériel:
  • 0.5kg de carottes rapées
  • 7 oeufs
  • le jus et le zeste de 2 oranges
  • 4 tasses de farine
  • 1 verre et demi d'huile (ou à essayer avec du beurre?! c'est notre suggestion, demander l'avis des expertes)
  • raisons secs, noix, vanille cannelle, clous de giroffle
  • sucre (quantité selon préférences)
  • +/- abricots secs
Méthode:
Faire bouillir le jus et le zeste des oranges avec les raisins, les noix, la vanille, la cannelle, et les clous de giroffle.
Y ajouter les carottes, les oeufs, la farine, l'huile (ou beurre fondu?!), le sucre (+/-et les abricots secs)
Cuire...dans un moule à cake.
Nous en dire des nouvelles.
J'ai hâte de cuisiner ce gâteau enfin!
Bises, Réka