mardi 28 juillet 2009

Cordillera Blanca, Huaraz

A perúi hegyekböl, Santa Cruz trek:
Huaraz, a fehér "Cordillera" vàrosa. Itt tanyàzunk pihengetünk és mosunk kissebb nagyobb kiràndulàsok között. Bejàrtuk a Santa Cruz ösvényt, oriàsi fehér gleccseres hegyek közt. Az orszàg legmagassabb csúcsa itt fehérlik: a Huascarán (6768m). A fotón hàttérben làtszik, ez pedig a kilàtàs a hotelke teraszàról. Zàszló azért lobog, mert hivatalosan kiraktàk a Spanyolokat 1821 július 28-àn... azóta a függetlenséget ünneplik.

Entre deux treks, le toit de notre hotel à Huaraz, avec le Huascaràn (plus haut sommet du Pérou) en arrière plan. On adore cet endroit, qui est probablement le plus beau du pays... on va y passer un peu de temps. Ah oui, et c'était la fête nationale le 28 juillet, l'Indépendance... (1821).

A soförünk fàradtsàga mivoltàból volt szerencsém egy Toyota terepjàrót hazavezetni, fent a kacskaringós magaslatokon, àt a Portachuelo szoroson 4767m-en, a jó régi Jean-Michel Jarre Equinoxe-àval kisérve.
Talàn most jàrunk Perú legszebb részén, ezért egy kicsit megüljük magunkat, s még kiràndulunk a gleccserek peremén, amig léteznek. Tíz év alatt nagyot csökkent a jégsapka lenyúlàsa, és azt àllitjàk a kutatók hogy 25 éven belül nem ragyog majd semmi gleccser a hegyeken.
Quel plaisir de conduire un 4x4 TOYOTA (qui plus est), lors de la traversée d'un col à 4767m, au doux son oublié d'Equinoxe de Jean-Michel Jarre. J'ai adoré:-)
-
-
-
Sinon, à propos du trek Santa Cruz: un régal pour les yeux, entre les sommets des Dieux! Total: 4j.
Les nuits sont certes froides, mais Dominique, notre jeune et excellent guide, a su prendre soin de nous comme des rois (gateau aux carottes, Quinua aux patates, steaks fondants) pour adoucir la tombée de la nuit rigide.

Az éjszakàk hidegek itt fent, a tollúkabàt jól fogott. Macskàt is kaptam a sàtor mellet, majd a képeken làtható.
Van egy finom muroktészta receptem, majd jön a következö rovatban. Dominique, a félig Francia túravezetönk mamàja ügyeskedése.
-
Ez az átkelés 4750m-en... itt is szapora csacsik futkosnak a sziklàkon... hàtuk mögött rohan az arriero, aki vezeti öket... szandàlban, a hóban, minusz fokokban... hihetetlen.
Puszi mindenkinek,Réka
Ca c'est le passage du col à Santa Cruz, à 4750m. Chevaux et ânes trottinent ici aussi, comme s'ils en recevraient un pourboire... devant l'arriero, leur maître, qui lui galope derrière ses bêtes en sandales, orteils à l'air, dans la neige, par des moins de Celsius... incroyable.
Bises à tous, à bientôt, Réka
-

Post Scriptum:Cette citation de Céline, en parlant de la France d'entre deux guerres, m'a fait penser aux villages qu'on traverse en redescendant des montagnes. L'Europe aussi recèle encore de centaines d'endroits de la sorte...
"...de cette espèce de village qui n'arrive jamais à se dégager tout à fait de la boue, coincé dans les ordures et bordé de sentiers où les petites filles trop éveillées et morveuses, le long des palissades, fuient l'école pour attraper d'un satyre à l'autre vingt sous..." (L-F. Céline, Voyage au bout de la nuit)

PPS: j'adore le style d'écriture de Céline... parfois on y reconnait Márai Sàndor (qui est toutefois moins corrosif que Céline).
-
Ide kell kattintani a fotókért C'est ici que ça se passe pour les photos, en un click.
Santa Cruz

jeudi 23 juillet 2009

La haut sur la montagne

Bonjour à tous,

Nous sommes depuis quelques jours à Huaraz, une ville plantée dans la Cordillère Blanche, au milieu de la chaine de montagnes la plus haute du pays. Pour mon anniversaire Réka a eu l'excellente idée de nous offrir un we dans un lodge perché à 4000 mètres, sans éléctricité, mais avec un bon feu, de l'eau chaude, un sauna et un terrain de volley. C'est pas super? Bon, le lodge était tenu par des british décadants et très très coloniaux, mais au moins on a pas parlé de rugby, ni de la royal family. On s'est bien reposé, on a fait quelques ballades autour du lodge, vers Churup, c'est un beau lac de montagne, juste au pied d'un glacier.

Je n'ai jamais été très sensible aux charmes des montagnes, mais ici, il n'y a rien à redire, c'est magnifique. On est emballés. Grandes, espacées, calmes, on aspire à y rester un bon bout de temps. C'est d'ailleurs sans doute ce qu'on va faire.

Pour les nouvelles en vrac:

- Définitivement impossible de manger sans oignons, il y en a dans tous les plats. Et j'ai beau demander avec toute la conviction dont je suis capable, et très poliement d'apporter n'importe quoi sans oignons, ca ne loupe jamais.
- Nous avons une vue superbe de l'hôtel où nous logeons, on peut y faire sécher notre linge.
- Nous avons rencontré au petit déj ce matin un Français qui travaille chez Renault au TCR, et dont la mère est une ancienne collègue de Réka au CHU de Besançon. Incroyable, non? On se retrouve ce soir pour échanger les derniers potins professionnels et manger un morceau (sans oignons)
- Nous avons fait un peu de shopping: une doudoune qui devrait garder Réka au chaud pour la suite de nos expéditions. J'ose à peine écrire qu'on fait foi en la doudoune et des chaussettes très chaudes pour moi, toujours pas de poncho en poils de lama.
- Ca fait déjà un petit bout de temps qu'on a terminé les quelques livres que nous avions soigneusement séléctionnés avant de partir, donc on lit un peu ce qui nous tombe sur la main. Pas si simple de trouver des livres en français pas trop mauvais dans le coin. Mais avec un peu de volonté on y arrive. Je me suis surpris à dévorer le Père Goriot en quelques jours. Je suis maintenant près pour Dumas, Hugo, Zola... Flaubert, non pas encore.
Pour l'instant le seul livre en hongrois qu'on ait trouvé est Une brève histoire du temps de Stephen Hawking, sans doute un peu ambitieux comme lecture, mais on ne désespère pas.

A part ca, c'est la grève depuis deux jours au Pérou, les routes sont bloquées, donc nous sommes coincés. Mais franchement, être coincé ici, ca n'est pas si mal. Nous n'avons pas encore compris le motif de ces dures luttes, mais apparement dès ce soir, tout se décoince, ce qui nous permettra de partir demain matin pour une randonnée (je n'arrive pas à me résoudre à dire "trek") de 4 jours dans les montagnes. Comme ca, nous pourrons étrenner la nouvelle doudoune de Réka et mes nouvelles chaussettes.

Nicolas.

Si vous voulez voir d'autres photos du lodge, de Churup et de nous, il faut cliquer sur le diaporama ci-dessous.

vendredi 17 juillet 2009

Caballitos de Totora, Huanchaco

Hola todos!

On espere que tout le monde va bien, et on pense bien á vous tous, loin lá-bas en Europe, probablement tous en vacances.



Nous venons d'arriver dans le berceau du surf, sur la cote Pacifique, a Huanchaco. L'ancetre du surf est le caballito, un engin de paille, utilisé pour pecher. Ces "petits chevaux de paille" sont encore fonctionnels, les locaux s'en servent... Et qui dit peche, dit plats á base de poissons: exemple le ceviche, du poisson marine dans du jus de citron, pas mal quand on n'a plus de sushis sous la main (y aurait pu avoir une contrepetrie possible la :-).






Hier était un jour spécial, merci á tous ceux qui ont pensé aux 32 printemps de Nico, vos messages lui ont fait plaisir. Ci-contre une crepe au citron... y avait pas de camembert bien fermenté á portée de magasin.







Sinon le voyage se passe bien, on rencontre des personnes interessantes, venant de toutes parts.Voici un apercu de la plage du Pacifique par ici, il fait gris, l'eau est grise, il n'y a pas de contraste, mais le temps d-un transit c-est supportable.

Bises á tout le monde,
Réka

PS le clavier est en folie, c[est un vrai quizz, les touches ne correspondent pas á ce qui y est inscrit, comme souvent par ici, excusez nous du bazar de lecture.
.
.
.
.
.
.
Kedves Magyar olvasók!

Reméljük mindenki jól van, félig meddig vakáción. Mi most érkeztünk a perui oceán partra, igaz szürke az ég, annyira hogy összefolyik a szintén szürke tengerrel,meg nincs igazán meleg, de egy gyors átszállásra a hegyek utján kibirható.
A kis szalma lovakról irtam imént, caballitos, spanyolul. Ez a surf öse, halászatra használják, mint régen, még ma is.
Ma volt Mikinek 32.dik születésnapja, egy citromos palacsintával ünnepeltünk meg, jó zamatos camembert sajt hijján.

Puszilunk mindenkit,
Réka

jeudi 16 juillet 2009

Chiclayos, Chachapoyas, Kuélap and Co...

Bonjour à tous,

Ca fait un petit bout de temps qu'on a pas donné de nouvelles, surtout parce que dans la région ou nous venons de passer quelques jours, l'éléctricité est produite par des installations utilisant l'énergie hydraulique tres capricieuse. Pour faire simple, ca marche s'il pleut un peu, mais pas trop, sinon, ca ne marche plus, ce qui fait la fortune des producteurs de bougies, de lampes de poche et de batteries portables.

Bref, après 16 heures de bus, tous très bien notés dans les terminaux, trois changements, un passage de frontière surréaliste, mais facile, à 4h du matin où les douaniers à moitié endormis et en pyjama ont tamponné notre passeport de part et d'autre du Rio Grande, nous voilà donc au Pérou. Un peu bêtement, en passant la frontiere, je me suis demandé ce qui se passerait si je décidais de m'assoir au milieu du pont. Est ce que quelqu'un viendrait me chercher? Qui des douaniers Equatoriens ou Péruviens se déplacerait en premier? Combien de temps est ce que ca durerait? Autant de questions qui ne servent pas à grand chose, mais bon à 4h du mat, on a le droit de se poser des questions bêtes.
De Macara à Piura, de Piura à Chiclayo, c'est tout simplement moche. Un grand désert, ou plutot une grande décharge moite et sulfureuse coincée entre la mer et la montagne, mais d'où on ne peut apercevoir ni l'une ni l'autre. D'infames oiseaux noirs, croisement entre un dindon, un corbeau et un vautour dénotent à peine avec les miliers de sacs plastiques coincés dans les branches des quelques arbustes qui s'évertuent encore à survivre.

Mais nous savions que nous n'avions pas encore vu la bonne mine du Pérou. A une époque, celle des indiens Chavins, Mochés, Lambayèques et Chimus, la région était fertile, irriguée et prospère. Alors nous avons profité d'une halte à Chiclayo pour aller voir les pyramides Lambayeques de Tucume et le musée de la tombe du seigneur de Sipán.


Les Lambayèques étaient obsédés par les pyramides et chaque roi y allait de son petit (ou grand) édifice. Juste autour de Tucume qui étaient sans doute la capitale des Lambayèque à partir du XIème siècle, on en voit 26. Pas toujours très bien conservées parce qu'elles sont construites en briques de terre, mais ca reste immense et très impressionant. Devait y avoir un monde fou dans ce coin. Il suffit encore de se baisser pour ramasser des morceaux de vase pré-inca. Mais finalement, le plus pittoresque était sans doute Miguel, le guide, policier polyglotte chanteur et poète qui nous a impressionné avec son pistolet en bandouillère et son repertoire complet des chansons d'Enrico Macias. D'ailleurs, je crois qu'il lui ressemble un peu. Il y avait aussi avec nous un troubadour Argentin qui jouait (relativement mal) de la Bambalalaïka . Tout ca par 30 degrés, en haut des pyramides. Bref: improbable et réjouissant.

Le seigneur de Sipan, roi des Mochés aux alentours de 500 a eu le bon gout de se faire enterrer avec son chien, ses trois femmes, la plupart de ses enfants, quelques serviteurs et surtout toutes ses parures, armes, bijoux... Tout ce beau monde pour l'accompagner dans l'au delà. En 1987 des pilleurs de tombe trouvent le site, piquent deux trois broutilles en or et se font rattraper par la police. Les archéologes officiels qui, bien renseignés par les pilleurs de tombe commencent à balayer le site decouvrent en fait l'une des tombes les mieux conservés de cette époque. En plus de la tombe du seigneur de Sipan, il y avait aussi la tombe du chaman, celle du trisaseuil du seigneur, lui aussi seigneur 200 ams avant... Et depuis les autorites locales ont ouvert un musée qui mérite vraiment le detour. Puis nous avons repris un bus de nuit pour nous rendre á Chachapoyas, capitale du département du meme nom dans la région Amazonas. Chachapoyas a été fondée en 1538 par les Espagnols, mais avant d'etre une ville coloniale, Chachapoyas, qui en Chachapoiens veut aussi dire "peuples des nuages", est surtout le nom des occupants pré-Incas, installés dans la région depuis trés longtemps comme en témoignent les innombrables sites archéologiques incroyablement peu exploités pour l'instant. Ici, comme presque partout au Pérou sauf peut-etre au Machu Pichu, les gens n'aiment ni les Incas ni les Conquistadors.

Nous avons eu l'impression que la région de Chachapoyas est plutot autonome, encore assez isolée du reste du Pérou et des hordes de touristes qui déferlent en juillet-aout. Alors nous en avons profité pour faire une randonnée dite de "Gran Villaya" de trois jours qui nous a mené de sites archéologiques en petits villages perdus dans les montagnes. En vrac, voila les moments les plus marquants de notre randonnée, aussi visibles sur les photos:
- Les Sarcophages de Karajia, nichés dans une excavation d'une falaise, inaccessibles.
- La Vallée de Bélen et ses paisibles troupeaux qui paissent (ne cherchez pas, il n'y a pas de contrepetrie ici).
- Les ruines de Pirquilla qui datent du VIéme siécle, découvertes que tres recemment. On y trouve environ 300 Chullpas, maisons de pierres circulaires que construisaient les Chachapoyas.
- La fête au village de Congon, ou nous avons passe la nuit. Congon est un petit village d'une quinzaine de familles qui vit de la culture du mais et du café et qui fêtait le le 12 juillet l'anniversaire de sa fondation. Pour l'occasion, les Cogonais avaient construit des annexes á la salle des fêtes, invité tous les copains du coin et improvisé un jazz band qui a tenu le coup jusque 4h dans la nuit. Tout comme nous, qui n'avions pas le choix.
- La courageuse mule aerophage qui m'a porté toute une matinée sur 1500 metres de denivelé dans 50cm de boue, et qui ne supportait pas d'etre precedee. A peine dessus et hop, la mule est en route, devant tout le monde. C'etait donc une mule de tête.
- Une nuit a Choctámal, pas grand chose a signaler, sauf que je m'y suis cogne la tete en sortant du café, ce qui a bien fait rire Réka qui trouve que le nom du village était particulièrement ad'hoc.


Et enfin, le dernier jour, la superbe forteresse de Kuélap, perchee a 3000 m d'altitude, construite entre 500 et 1460, deux enceintes de pas loin de 20m de haut, une troisieme en phase de construition, 4500 habitants intramuros au mieux de sa forme, sans compter les banlieusards, 600m sur env 100m donc a peu pres 6ha. Pas loin de 500 chullaps, plus ou moins grandes (les maisons rondes traditionnelles, souvenez-vous), toutes equipees de fours á cochon d'Inde, comme ca se fait encore aujourd'hui partout au Pérou. L'invasion Inca en 1460 ne leur a pas laissé le temps de construire la 3eme enceinte. Mais il parait que les Incas ont eu un mal fou á en venir a bout: trois tentatives et enfin une capitulation des Chachapoyas suite á un long siège de la forteresse.
75 ans plus tard, les Espagnols debarquent et c'est la fin de l'histoire de la citadelle de Kuélap. Envoyes en Amazonie pour chercher de l'or, decimés par les maladies venues d'Europe, les Chachapoyas oublient jusqu'a l'existence de la citadelle... qui n'est redecouverte qu'en 1843 et ouverte aux touristes que depuis peu. Quand il y a 3000 entrées par jour au Machu Pichu, il n'y en a pas plus de 10/15 a Kuélap, qui pourtant en vaut presque autant. Alors on s'est dit que peut-etre, apres Kuelap, on aura pas besoin de FAIRE le Machu Pichu.
Par beaucoup de ses aspects, la forteresse de Kuelap nous a rappellé la citadelle de Besancon. Mais nous n'avons pas trouvé de restaurant pour y manger un bon Mont d'Or. C'est pas faute d'avoir cherché, alors on s'est rabattu sur les fèves cuites que vendait Maria a l'entree du site.

Nicolas

PS: oui. oui, il y a encore des contrepets dans ce texte.

PPS: pour des raisons qui m'echappent, je n'arrive pas a mettre les dernieres photos en diaporama, mais vous pouvez cliquer sur la photo ci-dessous pour les voir.

Ide kell kattintani a fotokert:

Chilclayo - Chachapoyas

mardi 7 juillet 2009

La cité des centenaires _ A szàzévesek vàrosa

Vilcabamba, a szàzévesek vàrosa. Semmi tudomànyos kimutatàs nem bizonyitja hogy mi az oka: egyesek a vìz minöségét hozzàk fel mint ok, màsok a levegöt. Azt hallotuk egy öreg Némettöl a buszban (29 éve itt él, a "rosszakat" vadàssza) hogy onnan jön ez a hìr, hogy még hosszan az öregek elmúlàsa utàn élvezte a csalàd az àllami segélyeket. Nem vallottàk be az elhalàlozàsokat, csak évekkel utána... Valószínü itt rejlik a Nagytitok, amiböl szivesen hoztunk volna egy tasaknyi port vagy egy fiolànyi csodavizet, ha tényleg úgy lett volna. Lényeg az, hogy itt minden csendes, nyugalmas, az idö is kellemes. Az emberek mind mosolygósak, meg a fogatlan kis barna vénasszonykànak is minden rànca nevet, amint spanyolul elmesélt nekünk valamit. Jól lefényképeztem volna, de nem illik, gondolom. Egy jó pihenö volt ez a "pueblo" a nagyvàros zaja és büze utàn.
Miki is lóra kerekedett... a nagy kandúr bajusszàval (nincs ki levàgja, pedig nem vagyok oda érte). Hihetetlenek ezek a pici fürge hegyi lovak. Biztos a patàjuk, mindenhol lemennek, mindenhovà felmàsznak, lovassal a hàtukon. Mi még gyalog se birnók. Meredek lépcsöszerü sziklàkon... le és fel... fáradatlanul.
Puszilunk mindenkit, Réka

Vilcabamba ou la cité des centenaires... une légende jamais démontrée par aucune étude scinetifique. L'explication la plus plausible serait une fraude envers l'Etat civil... ils omettaient de déclarer les décès en temps voulu... pour continuer á toucher les pensions. C'est la version d'un Allemand rencontré dans le bus, expatrié ici depuis 29 ans, trés vieux lui aussi.
En attendant, nous avons bien profité de ce "pueblo" tranquille.

Sinon, Nico est bel et bien monté á cheval, courageusement, car j'avoue ce n'était pas facile, même pour un cavalier ayant l'expérience des ballades en terrain très accidenté. Il n'a pas trop râlé, comme en témoignent les photos :-) Non, sérieux, il a été courageux, et a su prendre sur luim, voire même apprécier le galop.
Et si vous aviez vu ces petits chevaux aux pieds très sûrs... épatant, sur la roche escarpée.
Bises à tous, Réka

dimanche 5 juillet 2009

Alec Ramsey

Ca y est, elle a réussi. Je monte sur un cheval demain. Pauvre bête. j'ai pourtant bien précisé qu'une mule c'était bien aussi, voire un âne ou un poney, mais pour aller oú on va, il en faut un grand, un vrai.
A bientôt probablement.

jeudi 2 juillet 2009

On dirait le Sud

Après une nuit plus ou moins réussie dans un bus de la Panamericana, nous voici à Cuenca, ville étudiante et sympathique du Sud de l'Equateur. Après la redoutable Quito, Cuenca est un vrai bonheur. On loge chez le prolixe et ventripotant Humberto qui nous raconte l'histoire des indiens Cañaris le soir au coin du feu et qui nous fait goûter à ses petits déjeuners bio. Réka a aussi eu le plaisir d'y trouver 4 ou 5 chatons qui occupent ses soirées.

Cuenca:
Cuenca est la troisième ville du pays, classée au patrimoine mondiale de l'Unesco, c'est aussi la capitale du Panama, chapeau du même nom qui se contentait de transiter par la ville du même nom, capitale du pays du même nom, d'où la confusion. Ca amuse tout le monde ici. Mais le Panama est bien originaire de l'Equateur, fait avec des fibres de palmiers de la jungle equtorienne. A Cuenca, il y a autant de cathédrales et d'eglises que de cafés à Paris. JPII y était en 1985.
Il y a aussi beaucoup de musées qui valent le détour, dont le musée d'histoire de la médecine où nous avons passé beaucoup plus de temps que d'autres visiteurs, pour des raisons professionelles bien légitimes.
Nous avons trouvé que Cuenca, grande ville du Sud, c'est un peu comme notre Lille, grande ville du Nord. Les gens sont sympas , souriants, accueillants et sans doute avec un petit accent.

Ingapirca:
Ingapirca est le plus grand site Inca du pays, le mieux conservé. Une voyageuse avisée qui se reconnaitra nous avait mis en garde sur Ingapirca: "si vous comptez passer au Pérou, ne perdez pas de temps sur les ruines d'Ingapirca", mais quand même, le plus beau site archéologique du pays, et nous ne sommes pas très loin. Nous avons donc décidé de couper la poire en deux. La moitié téméraire du groupe a pris son courage à deux mains, ses affaires de pluies, plusieurs bus locaux plus ou moins odorants pour aller voir les Incas. L'autre moitié raisonable du groupe est restée bien au chaud chez Humberto pour s'occuper des chatons. On ne vous dira pas qui a eu raison, mais vous pouvez voir les photos des ruines et des chatons, à vous de décider.

Le parc national Cajas:

Petite randonnée pour rejoindre le Laguna Mamamag à travers la fôret froide humide, très très humide du parc Cajas. Des superbes paysages, qui se méritent, parce que les sentiers ne sont qu'un torrent de boue, et c'est pas si simple de grimper 4h à contre courant. Par décence pour mon arrière-train qui se remet petit à petit, je ne vous parle même pas de la descente.

A bientôt,
Nicolas