samedi 27 juin 2009

Ott ahol a madár sem jàr _ Là où même les oiseaux ne vont pas

Ott jàrtunk ahol a madàr sem jàr, csak egy Vukkot meg nöstényét làttuk a menedékhàz mellett, de attòl feljebb: semmi, csak a fehér sivatag, hó, jég, csipös szél, hideg... Erdekes tapasztalat volt, nekivàgni a Cotopaxinak, 5897 m-es vulkànikus csùcsnak. Itt az egyenlitön egy ilyen magassàg külömbözik az europai magaslatoktól, igy hasonló ez a csúcs nehézségben a Mont Blanc-hoz (ami "csak" 4808m). Ejjel 1-kor indultunk a menedékhàzból (4800m-en), egy rövid kényelmetlen éjszaka utàn, a sok horkoló turistàval és alpinistàval telirakott hàlóból. Carlos a túravezetö haladt elöl, utàna én, s legutól Mikike. Elöttünk egy profi csapat, utànunk meg többen, akik késöbben indultak. Egy óra gyaloglás utàn, felhúztuk a gleccseres felszerelést (kötél, meg szegek a cipöre). Minden jól zajlott, kivéve a hideget. Amint megàll az ember, màsodperceken belül hül le. Pedig gyakran kéne megàllni, ilyen magasan... Ezért a hideg miatt, 5500m-en visszafordultunk. Fàzós vagyok, nincs mit tenni. Igaz hogy ruhàink sem voltak egészen megfelelöek egy ilyen magas túràra.
Az éjjel nem értek fel sokan a csúcsra. A 25-30 emberböl csak 2 túrista (2 nagydarab jól felszerelt fiatal) meg egy alpinista pár értek fel. Maradt volna 2 és fél òra út, a rajzon jól làtszik, meg a fotón is, a piros pont a vulkànon a visszafordulàsi pont. Sajnàlom mert a hideget leszàmitva jó kondicióban voltunk; nem làttuk a csodàlatos napfelkeltét a vulkàn pereméröl. Nehéz egy dolog az ilyen magaslati sport. De érdekes tapasztalat az ember fizikai és szellemi türöképességéröl, meg akaraterejéröl.
Egy màsik hegyre sikeresen felértünk szinte 6 oràs gyaloglàs utàn: az Iliniza Norte-re (5126m).
Magyaràzatok talàlhatòk a fotòkon (kevés van belölük mert külön expedició elövenni a gépet ilyen hidegben).
Puszi mindenkinek aki olvassa
Réka
L'ascension (même inachevée) du Cotopaxi fut une nouvelle expérience, impressionante, tant sur le plan physique que mental. Une rude épreuve contre les éléments, et soi même. Je suis contente d'avoir essayé, juste un petit pincement au coeur de ne pas avoir atteint le sommet, pour y admirer le lever de soleil (le temps était idéal le matin). C'était ma première fois aussi haut, sur glacier, dans de telles conditions (de haute montagne). Nico a bien décrit ci-dessous l'enfer que ça représente. Il y a peu de photos, car sortir l'appareil était un vrai challenge :-) On a arrêté l'ascension à cause du froid, la forme physique étant là. Je suis frileuse, j'y peux rien, c'est ainsi. La prochaine fois je louerai une combi d'astronaute. C'est con, on y était presque: comme disait Carlos: "falta poco", juste la partie la plus dure, et 2h30 de grimpe.
Mais on a réussi l'Iliniza Norte, 2 jours avant, à 5126m. Cf photos ;-)
Bises à tous et à la prochaine
Réka

Les volcans


Bonjour,
On vient de passer pratiquement une semaine dans les montagnes de la Sierra du Nord. Changement radical d'environnement et de climat après les Galapagos.

Pour Réka comme pour moi, premières grimpettes, premières cordées, premières descentes en rappel, premiers piolets et crampons. Je nous ai trouvé plutôt en forme pour des débutants. Nous sommes allés dans l'ordre faire le tour de la Lagune Quilotoa, l'ascencion du volanc Iliniza Norte et celle du Cotopaxi. Le plus simple, pour les détails, c'est sans doute de se référer aux photos du 26/06 où Réka a mis des commentaires chirurgicaux sur l'altitude, la température, l'itinéraire...

Un petit mot tout de même sur les Indiens Quechuas que nous avons rencontrés autour de Quilotoa. Nous avons été impressionés par leur mode de vie. Il vivent d'élevage et d' agriculture entre 3000 et 4000 mètres: maïs, patates, oignons... cochons, lamas, moutons... Ils cultivent des terrains dont la pente fait passer les pistes noires de Valmorel pour un faux plat. L'intégralité de leurs revenus vient de la vente de leurs produits au marché hebdomadaire. Beaucoup vivent dans des maisons de paille, très isolées, éloignées des grands axes routiers et des grandes villes. Il y a même très peu de bus dans ce coin, ce qui est apparement assez rare en Amérique du Sud. Difficile dans ces conditions d'aller tous les jours à l'école qui se trouve à plus de 2h de marche. Difficile aussi pour les adolescents de faire des rencontres, alors les filles et les belles-mères ont élaboré un système complexe de coiffes (code couleur, plumes...) pour signaler leur "disponibilité". Nous n'avons pas tout compris. Aussi, pour maintenir les échanges sociaux, ils se retrouvent tous régulièrement pour des grandes fêtes qui durent une semaine. Nous avons vu de loin la feria de Zumbahua, où les jeunes hommes font la démonstration de leur courage en défiant les taureaux dans une immense arène montée pour l'occasion. S'ils sont suffisament téméraires, il est possible qu'à la fin de la semaine les coiffes de certaines jeunes filles changent de couleur. C'est mythique quoi.
Nous avons fait le tour de la lagune volcanique, une bonne marche de 5 heures, je me suis baigné dans l'eau presque gelée pour gagner un pari, que j'ai gagné et un chamane des montagnes m'a craché dessus de l'eau de cologne pendant une heure pour m'assurer amour, gloire et beauté pour mes prochaines années. Réka nous a regardé, sceptique, pas parce qu'elle est médecin et cartésienne, mais sans doute parce qu'elle sait que pour mon cas le domaine de compétance du chamane se limite à l'amour et la gloire.

Puis, nous sommes allés en haut de l'Iliniza assez facilement. Il faut partir très tôt le matin, parce qu'il y a tout de même plus de 1200m de dénivelé. On a eu beaucoup de chance avec le temps (cette phrase est aussi utile quand on ne sait pas quoi dire à la mère de la mariée). Il faut utiliser les mains les 300 derniers mètres, s'assurer de temps en temps pour passer La Pyramide, Le Passage de la mort et la Cîme. La descente se fait principalement en courant sur du schiste, c'est très drôle et ca va beaucoup plus vite, heureusement parce qu'il s'est mis à grêler et neiger quand on a commencé à descendre, on est donc rentré trempés, fatigués, mais très contents.


Video de la descente de l'Iliniza, très drôle mais un peu casse-gueule, surtout quand on filme.

Après Quilotoa et l'Iliniza, nous avions enfin développé assez de médiclhoriens pour tenter de grimper au Cotopaxi, volcan coiffé d'un énorme glacier pas trop loin de Quito. Pour l'ascension, c'est tout un process: il faut partir le matin, grimper jusqu'au refuge avec le matos, la bouffe et les sacs de couchage. Une fois arrivés au refuge, on s'entraîne un peu avec le piolet à la main, on entasse les crampons. On prend le temps de préparer un bon diner, bien copieux: soupe, patates, escalope avec salade et fruits. On passe ensuite une très mauvaise nuit avec une trentaine de ronfleurs dans des lits superposés trop petits. On se lève vers minuit pour commencer la montée vers une heure du matin. Je n'ai toujours pas très bien compris pourquoi il faut partir si tôt. J'ai entendu 5 explications différentes qui ne m'ont pas vraiment convaincues.

Et c'est parti pour une expérience assez surprenante: gros effort physique, la nuit sur la glace avec des crevasses de chaque coté, dernier de cordée avec Réka devant moi et Carlos qui ouvre la route. Il fait froid, très froid, probablement -20, avec beaucoup de vent. On avance plutôt bien pendant deux heures, pas trop de mal de crâne. Il y a une cordée qui est devant nous, les autres sont loin derrière. On passe sur la face nord-ouest du volcan, enfin je crois, en tous cas, le vent redouble de force. Je regarde Réka devant moi qui doit forcément penser à son chat pour tenir le coup. A chaque pause, elle a de plus en plus froid, moi aussi, bientôt, le vent est tellemment glacial qu'on n'ose même plus s'arrêter, il faut rester en mouvement. Vers 5500 mètres, juste avant d'entamer la partie finale, la plus difficile, on s'arrête quand même pour boire un coup et prendre un peu de sucre. Réka tremblotte, a les lèvres violettes et les mains gelées comme des glaçons, comme l'eau de la bouteille. Trop dur et trop risqué de continuer dans ces conditions, vers 4h, on décide de rentrer, de retourner vite au refuge pour se réchauffer. Pas de regret.

Ce jour là, sur les 30 ronfleurs, il y a juste une cordée de trois qui est arrivée au sommet, les autres sont restées loin derrière nous.

Nicolas

PS: pour ceux qui ont du mal, toutes les contrepetries de ce message sont dans le même paragraphe

vendredi 19 juin 2009

Les Galapagos

Vous avez compris que nous rentrons à l'instant d'une dizaine de rèves aux Galapagos. On avait pas forcément prévu d'y aller, puis on a craqué, on s'est rappelé que c'est aussi pour ca que nous avions commencé notre voyage en Equateur, et vraiment on ne le regrette pas.

Il y a beaucoup de choses à dire sur les Galapagos, mais pour ceux qui savent combien de temps j'ai pu passer depuis que j'ai des lunettes devant les reportages animaliers des dimanches après midi, vous comprendrez que je ne peux pas m'empêcher de partager l'émotion et le bonheur que j'ai eu à nager avec les tortues marines (qui après avoir disparu plus de 10 ans en mer, reviennent pondre sur leur petite ile natale) regarder le large avec les albatros, écouter les fous plonger comme des flèches dans la mer ou encore de disserter sur l'Histoire avec les tortues de terre, contemporaines de Napoléon et Talleyrand.

Il y a aussi les petits pinguins, les colonies d'otaries, les phoques, les requins, les pinsons de Darwin, les crabes rouges, les frégates, les pélicans... et bien sur les mouettes qui pêchent.

Le Yate Darwin:
Huit jours sur le Yate Darwin, un beau bateau de 16 mètres qui nous a emmené visiter une dizaine d'iles differentes. La plupart du temps, on navigue la nuit et dès 7h, on fait des virées sur des petites iles éloignées. Le guide naturaliste, Rafael, nous a bien expliqué toute l'histoire naturelle des iles. Il y en a une vingtaine, toutes d'origine volcaniques, les plus anciennes ont 10 milions d'années et ont été peuplées par les plantes et des animaux portés par les vents et les courants depuis bien longtemps. Il y a beaucoup d'espèces endémiques, qui ont évolué à leur guise, sans trop de contraintes et sans prédateurs et qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. Au final, chaque ile a son espèce propre d'iguane, de tortues, de cactus, de pinsons... Evidemment, pour un naturaliste comme C. Darwin, c'est fascinant.

L´équipage du Darwin a tout de même dû débarquer en milieu de croisière pour participer à la présente élection des parlementaires, car ici si on ne se présente pas aux urnes, c'est la sanction financière.

Les albatros:
Entre l'oeuf et les airs, le petit albatros est choyé par ses parents pendant 6 mois. Un jour, il se lance du haut de la falaise et ne retourne pas sur terre pendant des années. Pas étonnant qu'il soit le planeur le plus efficace des oiseaux. Je crois que l'abatros aime sa vie sans frontière, porté par les vents et les courants et c'est simplement parce qu'il est un animal généreux qu'il décide un jour d'atterrir, quitte à passer pour un guignol, de trouver un partenaire, de prendre soin d'un oeuf unique et de donner la chance à un autre petit albatros de s'élancer 6 mois plus tard de la falaise.
Les couples albatros s'unissent pour la vie et ne font aucune concession à la modernité. Que l'un des deux se noie en se prenant les pattes dans un filet de pêche, et bien l'autre ne s'encanaillera jamais plus. Il passera le reste de sa longue vie à planer. On les a vu voler, on les a vu marcher, c'est vrai que sur terre ils sont comme le raconte l'autre Charles: maladroits, honteux, gauches, veules comiques et laids, mais nous on leur tire notre chapeau.

Les tortues géantes:
Elles imposent le respect. Certaines vivent jusqu'à 200 ans, les plus grosses pèsent 250kg. Et c'est vraiment très impressionant de se retrouver à un mètre des plus vieux animaux sur Terre. Elles grincent comme une vielle porte de grange quand elles se déplacent et font trembler le sol quand elles y reposent leur vielle carapace. Finalement, c'est un vrai paradoxe ces tortues géantes. Des chars d'assault à toute épreuve qu'il suffit pourtant juste de retourner pour tuer. On dit qu'une tortue adulte peur survivre pendant un an sans boire ni manger. C'est pour ca qu'entre le XVII et le XIXeme siècle, les marins pêcheurs de phoques et de baleines en emportaient par dizaines sur leurs bateaux, pour avoir de la viande fraiche pendant plusieurs mois à moindre frais. Evidemment, c'est tragique pour les tortues, mais ca devait pas être le Pérou d'être pêcheur de phoque au XVIIIeme.
Une pensée particulière pour Lonesone Georges, un pépère de 75 ans, qui n'a plus une seule copine depuis un quart de siècle. Lonesome Georges est le dernier représentant des tortues de Pinta (petite ile au Nord des Galapagos), il passe des jours seul et triste dans un enclos du centre Darwin, ne montre aucun intéret pour ses cousines les tortues Wolf qu'on lui présente régulièreemnt (pourtant les plus proches génétiquement de lui). Il attend sans beaucoup d'espoir un conscensus scientifique pour le clôner. Ou qui sait, peut-etre qu'un Lord Anglais a encore dans son cottage une vielle tortue de Pinta que son arrière grand père végétarien a rapporté de la pêche au phoque dans le Pacifique. On a vu Lonesone Georges, c'est émouvant, alors n´hésitez pas à demander autour de vous.

Bref, je pourrais écrire des pages sur les animaux que l'on a vu. Le mieux, c'est sans doute de regarder les photos. Mais finalement, le plus touchant avec toutes ces bestioles, c'est sans doute qu'elles nous laissent les approcher sans crainte, elles sont presque fières de nous montrer leurs couvées et leurs rejetons disgracieux. En fait, je crois qu'ils nous font encore confiance, ca fait du bien.

La plongée:
On a fait les choses proprement, en louant un masque et un tuba. Grâce à mon 46 fillettes et aux heures de pisicne que j'ai dans les pattes et les bras, pas besoin de palmes. Il y avait évidemment un Allemand équipé avec un tuba Shimano, des palmes Millet et surtout un appareil photo sous-marin. Pas loin de deux plongées de deux heures par jour, l'eau était... tempérée. Ca fait du bien de reprendre la natation quotidienne, mais surtout on a eu la chance de voir des poissons de toutes les couleurs, de regarder les grandes tortues brouter les algues rouges, les raies et même des requins. J'ai d'ailleurs eu une expérience très intime avec un requin des Galapagos (deux mètres tout de même) particulièrement curieux, et courageux qui est venu me faire un petit béco sur le masque, je pouvais pas être plus proche. Puis il m'a tourné autour quelques secondes, il devait être impressionné, mais ne m'a pas trouvé à son goût. Il parait qu'en 1985 un touriste allemand s'est fait mordre les fesses par un requin des Galapagos, depuis pas un seul incident avec ces placides bébêtes. N'empêche, quand j'ai raconté mon aventure à l'Allemand, il était très jaloux. Je crois qu'il aurait bien aimé faire une photo.

J'éspère qu'on aura l'occasion de refaire de la plongée, peut-etre avec des bouteilles cette fois, car pour l'instant je n'arrive pas à descendre à plus de 7 mètres.

Nicolas

PS: malgré l'émotion sincère avec laquelle j'ai ecrit ces quelques lignes sur nos amis des Galapagos, je n'ai pas pu m'empêcher d'y glisser encore quelques contrepets (pas toujours très fin d'ailleurs, désolé)



Archipel des Galapagos - Galápagos-szigetek

Voici un petit quizz, pas aussi drôle que ca aurait pu être, si il avait été crée par un esprit très détendu, bref... jouons et jugeons:
Ime egy talàlós kérdéses játék, nem nehéz, de nem is nagyon vicces illetve szellemes, na mindegy:

Quizz QCM

1) Facile... qu'est-ce que c'est?

a) une peau de lézard?
b) un pneu equatorien?
c) une écorce d'arbre?
d) une écorce de cactus des Galapagos?

1) Könnyü tétel, ez mi?

a) gyík bör?
b) egy egyenlitöi autógumi?
c) fakéreg?
d) galápagosi kaktusz kéreg?






2) Megint könnyü találós kérdés:

a) inián nyakék?
b) tankkulcs?
c) természetbarát palacknyitó?
d) galápagosi medvefóka csipöcsont?

2) Encore facile... surtout pour les collègues:


a) pendentif d'art indien?
b) une clé de char?
c) un décapsuleur écologique?
d) os coxal d'otarie?





3) Est-ce une abstraction? :

a) une carapace de tortue vue de l'intérieur?
b) une nébuleuse de la Voie Lactée?
c) une steak rongé à l'os?
d) de l'art moderne (Kundelitch)?

3) Absztrakt kép?:

a) teknöc kéreg belülröl?
b) a Tejútban egy gázfelhö?
c) egy flekken csontig rágva?
d) modern müvészet (Kundelitch)?








4) Miböl van ez a tárgy? :

a) faragó müvészet?
b) galápagosi óriásteknőspáncél belülröl?
c) finoman szött sürü gyapott?
d) egy felnött koponyacsont varrat?

4) Quelle est cette matière? :


a) artisanat de menuiserie?
b) sillons de carapace de tortue géante?
c) du tissage de lin très fin et serré ?
d) un crâne d'adulte?




Eh oui on était aux Galapagos... c'est un indice... c'était magnifique, riche en biodiversité, en animaux pas farouches.. une vraie dizaine de jours de rêve sur l'archipel...
Sommes de retour à Quito qui pue et qui grouille.. je n'en peux plus de leur musique mi rap - mi salsa à longueur de journée. Vive le Rock'N Roll!!!

A toute, Réka


PS: ce blog est compliqué pour pas mal de monde, nous y compris. Que surtout cela ne vous empêche pas d'y poster des commentaires, nous apprécions vos réactions! So no shame on anybody!

A válasz minderre majd a következö számban.. nem nehezek...
Egy segitség: a Galápagos szigeteken jártunk, ez a 10 nap a szigeteken gyönyörü volt, szép élmény, megusztuk az utat csak enyhe hanyingerrel. Gazdag az àllatvilag, es szelidek mind: Eden kertje. A medvefókák harapnak szigetenként ha közel megy az ember a kicsinyeikhez, de külömben édesek (s büdösek). Cápát is láttunk böven, a hajó körül (2m-est) meg amikor úszkáltunk felszini buvár szemüveggel. Nem bántjak az embert, van amit egyenek.
Száp a tengerpart, mindenszinü homok található, szigetenként változik, vulkanikus az egész.
Láttunk oriás teknöst, tengerit uszásközben, szabadot, es földi teknöct egy farmon a sziget közepén (Santa Cruz).
Picurka literesüveg méretü pingvin is él itt, meg temérdek szines madár: kék lábu booby, tolvaj piros begyü frégate, bájos meleg tekintetü àlbàtrosz... és egy tonna gyik meg iguána...
Visszaérkeztunk Quitoba, nyüzsgö és büdös föváros. Eppen megtervezzük a következö napokat, meg mosunk egyet, s aztán tovább.

Tehát ime egy képes találóskérdés, nem nehéz.
Viszont ami nehéznek tünhet általában, az a blog haszalata. Nekünk is az, bevalljuk, még most tapogatózunk a müködés szabályain. Magyarul is ki lehet irni, ha a google magyarul van beállitva, akkor automatikusan arra vált a blog. Nagyon örvendünk a kommentároknak, véleményeknek, mindenki bátran reagàljon.
Ha tag lesz valakiböl (be lehet valahol iratkozni a "membres" ablaknál, ott lent jobbra) akkor amint egy új közlés érkezik a blogra, a google mailt küld a tagnak... praktikus ;-)

Puszi, Réka

jeudi 11 juin 2009

???

Qu'est ce que c'est?
Mi ez?

Fin du suspens. C'est un iguane marin de l'ile de Santa Cruz aux Galapagos. Donc pas trop loin d'un pokemon, ca se mange sans doute mais ca mange aussi des fruits de cactus.
Vous trouvez pas qu'il a un petit air de Bebidou?

Egy tengeri iguána tarély a Santa Cruz szigeten :-)

mardi 9 juin 2009

Premières sorties

Si on regarde une coupe latitudinale de l'Equateur, ca fait un _/`´\_ Un chapeau de cowboy en quelques sortes. A gauche (à l'Ouest), c'est la cote Pacifique, il fait chaud, humide les gens sont dilettantes et trouvent que ceux des montagnes sont pédants. Au milieu, c'est la Sierra: un très grand plateau avec des dizaines de volcans. Le temps y est très capricieux, mais il fait toujours froid la nuit. On y vit principalement de l'élevage des Prim' Holstein et de leur lait. Les gens y sont pédants et trouvent que leurs voisins de la cote sont dilettantes. Enfin, à droite (l'Est), c'est l'Oriente: la jungle, la vraie. Il y a des Indiens qui ne coupent plus la tête de personne, du pétrôle (beaucoup apparement) et de plus en plus d'écotourisme avec toilettes sèches. Et tout ca dans un tout petit pays, ce qui fait qu'on change de climat et d'ambiance très rapidement. C'est sans doute une des choses les plus surprenantes ici.
Maintenant que Réka et moi sommes bilingues en espagnol (surtout elle), nous avons commencé l'exploration du pays, vous reconnaitrez facilement sur les photos.

Le milieu du monde:
En 1962 les O'Hara ont tracé une ligne jaune à 15 km au Nord de Quito. Cette ligne partage le monde en deux: le Nord et le Sud. Depuis, les O'Hara y accueillent chaleuresement les touristes qui aiment mettre un pied de chaque coté et se prendre en photo. Il faut payer 2$ pour entrer, 2$ pour la photo (par pied de touriste), 3$ pour les toilettes et 2 autres pour ressortir.
Mais en 1983 Ronald Regan invente le GPS et les O'Timmin découvrent que la ligne jaune des O´Hara est une usurpation, la vraie se trouve 243m plus au Nord. Il décident d'y tracer une ligne rouge pour y accueillir les touristes qui veulent prendre des photos. Comme nous sommes des touristes avertis, nous sommes donc allés prendre une photo chez les O'Timmin qui nous ont expliqué pourquoi les WC se vident dans le sens trigo au nord et l'inverse dans le Sud, pourquoi nous perdons des forces et de l'équilibre sur la ligne... Evidemment nous avons écouté poliment.

Mindo:
C'est une forêt primaire (donc intacte, dont le biotope n'a jamais été modifié par l'homme, ni par les Martiens) qui se trouve sur le versant Ouest de la Sierra. Il parait qu'on y trouve plus d'oiseaux et de papillons au mètre cube que n'importe où ailleurs. Les seuls que j´ai vu sont les oiseaux qui sont venus m'attaquer alors que je me baignais sous une cascade. Il faut croire que je les dérangeais.

Le marché de Machachi:
On a pas pris de photo, parce qu'il parait qu'on se le ferait piquer à coup sur. De loin l'endroit qui m'a le plus marqué depuis notre arrivée. Ici, c'est juste un marché du dimanche classique, dans une petite ville sans touriste, ou l'on ne vend pas de bonnet et de ponchos en laine. Des centaines de personnes qui achètent, vendent, troquent, mangent des fuits, des légumes, des plantes, des paniers, de la viande, des poissons, des crabes... Ici le marché, ca n'est pas la sortie du dimanche matin pour acheter bio, se donner bonne conscience et faire une bonne salade. C'est une grosse partie de l'économie d'une région qui se joue et se rejoue toutes les semaines, on sent que c'est vraiment le travail de la semaine qui s'y négocie. Chaque centime est important et ca va vite. Très vite. Nous avons acheté des bananes à 6cts l'unité, des oranges pour pas grand chose et de quoi faire une énorme soupe pour moins de 2$. Et avec ca, on sait qu'on s'est fait rouler.

Le Volcan:
Cf le message de Réka ci-dessous. Mais dans le fond, ca me dirait bien d'y retourner pour tenter l'ascension pour de bon (si il fait beau).

A bientôt.
Nicolas.

lundi 8 juin 2009

Dzsungel és vúlkán_ Welcome to the jungle and volcano

Rég nem adtunk hirt magunkról, de itt is minden olyan lassan megy mint valahol annak idején... mire megirja az ember lánya az üzenetet, és feltölti a fotókat, arra a képernyö vagy kialszik, vagy éppen egyet gondol a gép, s újra indul... persze mindent elölröl kell ilyenkor kezdeni. Tehát minden lassabb és nehezebb, tehát részben ezért isnincs olyan gyakran fotó, meg ha nincs friss hir.
A hétvegén ellátogattunk a Mindo dzsungelbe, ahol egy kábel vezet át egyik dombtetöröl a másikra: a "légi taxi"... egy hangulatos bajuszos pilóta segítségével.
Erdekes hely: nincs meleg, fény is alig akad, tele van virággal, meg vizeséssel... (képeken látható).

Van egy múzeum az egyenlitön, tele kisérletekkel, aminek fele sem igaz fizikai szempontból vizsgálva: a vizörvénylése a szifonban, 1m-rre az egyenlitötöl hogy változtat irányt az északi és a déli fél között (Coriolis erö)... meg hogy milyen kevés az ember ereje pont az egyenlitö vonalán... zsiványmese az egész...
Másnap ellátogattunk a Cotopaxi vúlkánra, és fejfájás nélkül kényelmesen felértünk 5000m-rre, a gleccser lábához. Ilyen magasan sosem jártam, érdekes, nagyon élveztük.
Onnan tovább már csak szegescipövel lehet haladni, meg kalapáccsal. Majd talán ha lesz még rá alkalmunk, megpróbáljuk. Szeretném ha visszamehetnénk. Most lemegyünk a tengerszintre 10 napra, s elvesz a magaslati türöképességünk.
Látható a képeken, hogy olyan nagyon hideg nincs ilyen magasan, itt az egyenlitön. Messze elláthattunk volna, sajnos ködös idöt találtunk odafenn.
A turista vezetöink : Carlos és Abbie, hangulatos társaság, szerencsénk van velük.


Mik az ország sajátosságai, eddig?

- tengeri malacot esznek: úgy hivják hogy "cuy"...,
- yucca levet isznak "chicha", amit csak az asszonyok készithetnek... szerencsére nem kellet megkostólnunk eddig; összerágják a yukkát és a saját "amylase" enzimjeikkel készitik... tehát megrágják és visszaköpik többször... Persze visszautasitani sértö lenne.

- fejet zsugoritanak, de a mai emberjogi idökben már csak majmokon gyakorolhatják hagyományukat. (Erröl is vannak képek a picasa-n).
- a wc-be papirt dobni nem szabad (vékonyak a csövek), igy mindenki egy kukába gyüjti nyomtatványát... egy kis idö eltelik mig az ember megszokja.
- kokát rágnak... vagy finom teát fogyasztanak (üzletben árulják, mint nálunk a mentát, sok jó anyagot tartalmaz, mint az ezerjófü, és nincs drog hatása)
- a papucs-autó csomagtartójában, hátul és egyedül szállitanak alvó gyermeket, 2 biciklikerék és pityókazsák közt, a Panamericana gyorsúton... messze állunk az európai normáktól, ahol babaszék is kötelezö...
- kicsik és kevés köztük az arányos ember, olyan "cövek" tipusok és nem különösen szépek
- a piac (Machachi-ban) tiszta és dús
, meg nem büdös, pl. Szeredához képest; jön hogy levest fözzön az ember. Vettem is egy bab félét, de furcsa, szét kell mégegyszer bontani, aztán inkább elajándékoztam a háziaknak, s most megyünk bablevest fözni, ismertebb babból .

Puszilunk mindenkit,

¡Hasta luego!
Réka

Nous n'avons pas donné de nouvelles depuis quelques temps, mais la connection est ici assez hasardeuse, et on a bougé un peu, enfin!
D'abord la visite d'un musé á côté de la Mittad del Mundo (pas le truc touristique, mais l'autre): On y trouve un tas d'expériences plus bidon les unes que les autres d'un point de vue scientifique: genre on a moins de force pile sur la ligne de l'équateur, ou l'expérience des syphons inversant le sens giratoire d'écoulement de l'eau selon l'hémishere... Coriolis ou pas, moi je n'y crois pas.
Donc découverte de la jungle, avec un taxi aérien, piloté par un moustachu détendu, et un gringo encore plus détendu, debout dehors sur un petit support et simplement accroché par un bras au chariot, à plus de 300m de haut... l'inconscient.

Puis la montagne, enfin retour en altitude, avec Abbie et Carlos, nos guides sympas (un bon tuyau pour ceux qui veulent visiter le pays, et tant qu'on y est, dans les bons tuyaux à noter également: notre auberge La casona de Mario: un Bob Sinclar émigré argentin, qui adore le jardinage).
Donc après 10 jours à Quito, jusqu'au pied du glacier, et cette fois sans migraine, l'ascension jusqu'à pas moins de 5000m (pied du glacier sur le vocan Cotopaxi), ne nous a plus posé de problème, on arrivait a plaisanter, à papoter, et à rire, contrairement à l'ascension du Pichincha ;-) Voilà, on est contents, c'était une première et ce fut génial.
J'espère qu'on sera assez en forme dans 10 jours (on redescend un peu au niveau de la mer) pour retenter une ascension, jusqu'au sommet cette fois.

Nico va vous parler des "cuy"- prononcer kouïe-, plat traditionnel à petites pattes... qui couine quand ils entendent en France la voiture du père de famille rentrer avec de la salade... on n'a pas encore goûté... Du bordel sur les routes... au choix : le gamin qui dort, seul, sur les sacs de patates et les vélos, sur l'arrière d'un pick-up, à 100km/h... vivent les sièges-bébés!
Ou des wc où il ne faut point jeter le papier... on collecte gentiment les paperasses du jour dans une poubelle à côté, la classe!!!

¡Hasta luego!
Réka

vendredi 5 juin 2009

Babel

Tout se mélange, il m'arrive de sortir des phrases comme "Zenzen értem nada" ou "Maaa, las montañas son nogy szép, sugoi dja nai?" Comprenne qui pourra, moi je n'y arrive plus. Bizzarement, l'Allemand se tient poliement à l'écart de tout ca, c'est déjà ça.

Donc on a décidé de prendre des cours d'espagnol. Back to school. J'ai ma trousse et mon petit cahier. Comme Réka a un niveau nettement plus avancé, elle apprend avec Jenny. Diego, mon prof me parle de foot et de préterit passé. Et bien figurez vous qu'en espagnol le v et le b se prononcent de la même manière. J'ai donc enfin compris cette illustre tirade d'Uderzo: "tous les étés les Ibères deviennent plus rudes". Enfin, on a bien progressé en une semaine, et autant faire ça au début. En plus, il fait beau à Quito en ce moment.

Et depuis une semaine, nos journés sont studieuses: devoirs le matin, cours tout l'après midi et le soir, on fait notre popote à l'auberge. Nous n'avons jamais autant cuisiné et nous tenons à vous faire part d'une recette assez étonnante que nous avons découvert un peu au pif Réka et moi:

Ingrédients pour 4 personnes:
- 400g de poitrine de poulet
- 2 carottes
- 2 poivrons rouges et un vert
- 2 grosses tomates
- 300g de crème fraiche
- Un citron vert
- des galettes type tacos ou fajitas (comme tu préfères)
- 2 càs de sauce soja
- Surtout pas d'oignon.
Préparation:
- Couper le blanc de poulet en lamelles.
- Raper les carottes très finement.
- Couper les poivrons et les tomates en petit dés de 1cm3
Cuisson:
- Faire revenir le poulet dans un peu d'huile d'olive.
- Dès qu'il commence à dorer, ajouter ensemble les carottes, les tomates et les poivrons.
- Presser un demi citron dans la poele.
- Assaisonner avec la sauce soja.
- Laisser mijoter à feu doux pendant 45 min.
- Rajouter la crème fraiche et l'autre moitié du citron

C'est prêt, il ne reste plus qu'à faire chauffer les galettes et à les bourrer avec la garniture. Dites nous ce que vous en pensez, on a tellement aimé qu'on a voulu l'ecrire pour ne pas l'oublier.
Si tout se passe bien, on pourra bientòt vous montrer des photos de la jungle.
A bientôt,

Nicolas