jeudi 4 février 2010

Ushuaïa

On ira pas plus loin au Sud.


Après huit mois d'azimut 180, certes avec beaucoup de zigzag à l'Est et à l'Ouest, nous voilà à Ushuaïa. Comment être à Ushuaïa sans penser à Nicolas Culot et son magazine de l'extrême qui berçait nos deuxièmes parties de soirées quand nous étions ados. Hhhhhhhhhh. Donc, on a pas pu s'empêcher de tourner quelques séquences vidéo, où comme vous pouvez le voir nous avons pris beaucoup de risques. Malheureusement, elles ne passent pas toutes sur ce blog et je regrette de ne pouvoir vous montrer la séquence frissons particulièrement périlleuse. On fera des projections publiques en rentrant.

U.S.H.U.A.I.A, la ville la plus australe du monde. Rien que ça. Depuis qu'on est parti, on croise plein de rabats-joie qui disent: "Bein Ushuaia, ça a rin d'esstraordinare, y a rin à y faire, c'est cher et ça vaut pô le coup." C'est faux. Nous avons passé presque une semaine et on est parti avec la larme à l'oeil. D'abord, Ushuaïa, c'est un peu comme un petit concentré d'Argentine. Il y a la rue San Martin, centrale, chère et très touristique, comme dans toutes les villes que nous avons traversées. Et puis un peu au delà, il y a les vrais gens et les vrais commerces. On y mange encore des empanadas et trop de viande grillée. On boit toujours du Torrontès et de la Quilmes. Et les gens sont toujours aussi partants pour parler des heures du gouvernement, pour se formaliser des problèmes nationaux, locaux et persos qui sont tous grâves et bien sûr pour dire un peu de mal des Chiliens. Mais surtout, comme partout, la vie s'arrête quand un match de foot important passe à la télé, c'est à dire tous les soirs.

Et puis Ushuaïa, c'est vraiment beau. Il y a devant le canal Beagle avec ses navires de croisière qui partent vers l'Antarctique et aussi le petit bateau de l'amiral Kersauson. Et derrière, les belles montagnes en toîle de fond. Vraiment, tout ça est bien fait. Le parc national de la Terre de Feu est juste à coté, alors on en a profité pour aller camper quelques jours histoire de finir nos bouteilles de gaz et d'aérer la tente. Pour la plus grande joie de Réka, on a vu beaucoup de bébètes, inoffensives: des oies, des lapins, des futrinka et un petit renard particulièrement rusé qui a touvé le moyen de vider le sac de vivres de nos voisins. Et pour la première fois depuis que nous campons dans le Sud de la Patagonie, il a fait beau. C'est à dire, presque pas de pluie, pas de vent et même un peu de soleil.
Alors avec tout ça vraiment Ushuaïa, ça nous a bien plu. Mais si vous voulez juger par vous même, toutes les photos sont ci-dessous,
A bientôt,
Nicolas



Ushuaïa & Tierra del Fuego

Fordítàs magyarra: délebbre immàr nem megyünk!

Megérkeztünk Ushuaïa vàrosba, nyolc hónap 180° azimut utàn, igaz sok cikk-cakkal kelet és nyugat között. Van egy francia felderítö tudósítàs, Nicolas Hulot nevü iró és riporter àltal szervezett Ushuaïa magasine. Ez a müsor ringatta estéink màsodik részét, mikor tizenévesek voltunk. Paródiàból, jött hogy mi si filmezzünk egy két bemutatót. Sajnos a "séquence frissons" nem feltölthetö a mérete miatt, majd mikor hazamegyünk külön bemutatjuk.
U.S.H.U.A.I.A a legdélibb város a világon. Amióta úton vagyunk, mind csak azt halljuk hogy ott nincs mit csinàlni, nem szép, dràga, s nem éri meg. Ez mind téves. Majdnem egy hetet töltöttünk ott, és szomorkàsan hagytuk magunk mögött a vàrost. Először is, Ushuaia olyan mint egy koncentràlt Argentina: a központi turisztikai és nagyon drága San Martin utca, mint minden vàrosban ahol àthaladtunk (a spanyol uralom alól felszabadító José de San Martín utàn). S kicsit messzébb a központtól, talàlhatók az igazi emberek és üzletek, az lakosok empanada-t és sült húst esznek, Torrontès bort és Quilmes sört isznak, s nagy lendülettel politizàlnak, a nemzeti, helybeli vagy személyes problémàkról, amikor éppen nem mondanak valami kicsi rosszat a chileiekrol. Ennél is érdekesebb, mint mindenütt az orszàgban, az élet megáll ha egy fontos futballmeccs megy a tévében, azaz minden este.
És amúgy Ushuaïa tényleg szép: elöl a Beagle-csatorna, ahonnan indulnak a luxushajók az Antarktiszra, és mögötte a gyönyörű hegyi háttér. Tényleg jól végzett munka. Megragadtuk az alkalmat hogy közel voltunk a Tüzföld nemzeti parkhoz, és elmentünk gyalogolni meg kempingezni néhàny napra, hogy eggyúttal ürítsük ki a gàzpalackot meg szellöztessük ki a sàtrat.
A legnagyobb örömömre -írja Miki- sok kis àrtalmatlan àllatkàt làttunk: vadlibàt, nyuszit, futrinkàt, és egy különösen ravasz kis rókàt, aki kiürítette reggelre a szomszédaink élelmiszer zacskójàt. És ez az első alkalom, amióta Dél-Patagóniàban sàtorozunk és túràzunk, hogy szép idöben volt részünk: értelmezni: szinte nem esett az esö, nem fújt a szél, és meg ki si sütött egy picit a nap.
Szóval mindezzel nekünk Ushuaia igazán tetszett.
Itt feljebb talàlhatók a képek, annak aki a saját szemével kívànja megítélni.

Puszi,
Miki (fordítàs Réka)

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