vendredi 20 novembre 2009

Die Uruguay II

Montevideo: une capitale bizarre... bien qu'en bord de "mer" (à l'estuaire du Rio de la Plata), elle n'en reste pas moins écrasante, oppressante avec ses façades grises du quartier de la Place de l'Indépendance. Difficile d'y trouver un centre ville, c'est une ville fantôme... déserte, seulement 1.2 millions d'habitants, capitale d'un pays riche où l'on rencontre encore des charettes de chevaux (pour ramasser les poubelles je crois). Bref, déconcertante.

Montevideo egy furcsa fővàros, mint egy elhagyott üres szellemvàros. Modern, gazdag, de mégis lovasszekerek szedik a szemetet. Nagy szürke tàtongó épület falak sötétitik az üres utcàkat, nem emberszabàsú... az esztétikàban.

Mais nous devons une chose à Montevideo, et pas des moindres: c'est d'avoir donné le jour et l'inspiration à un auteur mondialement connu: Eduardo Galeano. Son livre, Les veines ouvertes de l'Amérique Latine, nous en avons déjà parlé dans le blog. Merci à vous les filles, Charlotte et Véro, pour ce cadeau visionnaire, avant qu'il ne devienne un best seller grâce à la pub que Chavez en a fait en l'offrant à Obama en avril 2009. Je me demande sérieusement si le nouveau président a eu le courage de le lire (faut se concentrer pas mal, entre les données historiques et économiques, il y a de quoi se perdre). Mais c'est très instructif, je vous le conseille si vous venez par là. Sinon, vous aurez du mal à vous y intéresser, sauf les quelques irréductibles intellectuels.

Egy dologban azért elismerést érdemel ez a vàros: màrpedig abban hogy itt született Eduardo Galeano, a Latin-Amerika nyitott erei – Egy kontinens kifosztásának öt évszázada cimü könyv szerzője. Galeano elemzi Latin-Amerika történetét az Újvilàg felfedezésétől napjainkig, közben felszólal az Európa, később az Egyesült Államok általi kizsákmányolás és politikai dominancia ellen. Ajàndékba kaptam útikönyvnek, indulàs elött, és főleg mielőtt best-seller-é vàlt volna, miutàn Chavez egy példànyt ajàndékozott Obama-nak àprilisban.

Colonia del Sacramento est plus accueillante, petite ville à l'histoire mêlée avec les Portugais, puisque fondée par eux en 1680. La ville a longtemps résisté contre les Espagnols pendant une guerre intermittente de 100 ans. Comme beaucoup d'autres centre-villes d'Amerique du Sud, celui de Colonia del Sacramento est classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1995. C'est l'unique site d'Uruguay dans la liste.

Colonia del Sacramento az ország legidősebb városa, amelynek erődjét a portugàlok építették 1860-ban, de nemsokkal ezután a spanyolok kezére került, s még sokáig a két hatalom viszályainak középpontjában állt (kb 100 évig). Az óvàros az UNESCO világörökségi helyszínéhez tartozik (egyetlen UNESCO helyszín Uruguay-ben).


À Colonia il a plu lors de notre passage, mais nous en avons profité pour développer une nouvelle option sur l'appareil photo: "forçage de sourire pour les gens qui font la tronche parce qu'il ne fait pas beau".

Mivel esett Colonia-ban, Miki-nek eszébe jutott a fényképezőgépjén babràlni, és felfedezte az erőltetett mosolygàs funkciót, itt làtható az eredmény.

Les habitants de Buenos Aires qu'on appelle les Porteños prennent assez facilement un ferry depuis Buenos Aires pour traverser l'estuaire et aller passer un we au calme et au frais à Colonia. Vous verrez sur les photos, nous avons pris aussi un tel ferry digne de la Guerre des Étoiles. L'inspiration porteña sera probablement plus avenante, je laisse le soin à Nico d'en parler au prochain tour. Bises à tous, Réka
Buenos Aires lakóit hazájukban csak "porteños"-nak („kikötőieknek”) nevezik arra utalva, hogy a város kikötője milyen jelentős volt az ország történelme és fejlődése során. A porteños-ok hétvégére àtkelnek Colonia-ba, egy gyors csillagháborús stílusú ferry-n. Mi is így tettünk. Majd Miki tovàbb magyaràzza Buenos Aires-ről a lényeget. Budapest-re és Pàrizs-ra emlékeztet ez a vàros.
Puszilunk mindenkit, Réka






Uruguay II

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